Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 27 octobre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sainte Emeline (11ème s.)

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Catéchisme de l'Eglise Catholique: « Cette femme, une fille d'Abraham que Satan avait liée..., il fallait la délier »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 4,32.5,1-8.

Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire. Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ; pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux - tout cela est déplacé - mais plutôt des actions de grâce. Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ; ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent. N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là. Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière -


Psaume 1,1-2.3.4.6.

Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.

Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. » Puis, il lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu. Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son boeuf ou son âne pour le mener boire ? Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? » Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 1730 ;1739-1742

« Cette femme, une fille d'Abraham que Satan avait liée..., il fallait la délier »


      La liberté de l'homme : Dieu a créé l'homme raisonnable en lui conférant la dignité d'une personne douée de l'initiative et de la maîtrise de ses actes. « Dieu a ' laissé l'homme à son propre conseil ' (Si 15,14) pour qu'il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, parvenir à la pleine et bienheureuse perfection » ; « L'homme est raisonnable, et par là semblable à Dieu, créé libre et maître de ses actes » (saint Irénée)...

      La liberté de l'homme est finie et faillible. De fait, l'homme a failli. Librement, il a péché. En refusant le projet d'amour de Dieu, il s'est trompé lui-même ; il est devenu esclave du péché. Cette aliénation première en a engendré une multitude d'autres. L'histoire de l'humanité, depuis ses origines, témoigne des malheurs et des oppressions nés du coeur de l'homme, par suite d'un mauvais usage de la liberté... En s'écartant de la loi morale, l'homme porte atteinte à sa propre liberté, il s'enchaîne à lui-même, rompt la fraternité de ses semblables et se rebelle contre la vérité divine.

      Par sa croix glorieuse, le Christ a obtenu le salut de tous les hommes. Il les a rachetés du péché qui les détenait en esclavage. « C'est pour la liberté que le Christ nous a libérés » (Ga 5,1). En lui, nous communions à « la vérité qui nous rend libres » (Jn 8,32). L'Esprit Saint nous a été donné et, comme l'enseigne l'apôtre Paul, « là où est l'Esprit, là est la liberté » (2Co 3,17). Dès maintenant, nous nous glorifions de la « liberté des enfants de Dieu » (Rm 8,21).

      La grâce du Christ ne se pose nullement en concurrente de notre liberté, quand celle-ci correspond au sens de la vérité et du bien que Dieu a placé dans le coeur de l'homme. Au contraire, comme l'expérience chrétienne en témoigne notamment dans la prière, plus nous sommes dociles aux impulsions de la grâce, plus s'accroissent notre liberté intime et notre assurance dans les épreuves, comme devant les pressions et les contraintes du monde extérieur. Par le travail de la grâce, l'Esprit Saint nous éduque à la liberté spirituelle pour faire de nous de libres collaborateurs de son oeuvre dans l'Église et dans le monde.




27/10/2008
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