Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 27 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le lundi de la 17e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Célestin Ier, pape (+ 432),  Sts George, Aurèle et Nathalie, Félix et Liliose, martyrs (+ 852)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Macaire : « Jusqu'à ce que toute la pâte ait levé »


Livre de l'Exode 32,15-24.30-34.

Moïse descendit de la montagne. Il portait les deux tables de la charte de l'Alliance ; ces tables étaient écrites sur les deux faces ; elles étaient l'oeuvre de Dieu, et son écriture était gravée sur ces tables. Josué entendit les acclamations du peuple et dit à Moïse : « Il y a des clameurs de bataille dans le camp. » Moïse répliqua : « Ce ne sont pas des clameurs de victoire ni des clameurs de défaite ; ce que j'entends, ce sont des cantiques qui se répondent. » Comme il approchait du camp, il aperçut un veau d'or et des gens qui dansaient. Il s'enflamma de colère, il jeta les tables qu'il portait, et les brisa au bas de la montagne. Il se saisit du veau qu'ils avaient fabriqué, le brûla, le réduisit en cendres, et il versa ces cendres dans de l'eau qu'il fit boire aux fils d'Israël. Il dit à son frère Aaron : « Qu'est-ce que ce peuple t'avait donc fait, pour que tu l'aies entraîné dans un si grand péché ? » Aaron répondit : « Que mon seigneur ne s'irrite pas ! Tu sais bien que ce peuple est dans le malheur ! C'est eux qui m'ont dit : 'Fabrique-nous des dieux qui marchent devant nous. Car Moïse, cet homme qui nous a fait monter d'Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. ' Je leur ai dit : 'Ceux d'entre vous qui ont de l'or, qu'ils le donnent. ' Ils se sont dépouillés de leurs bijoux. Je les ai fondus au feu, et il en est sorti ce veau. » Le lendemain, Moïse dit au peuple : « Vous avez commis un grand péché. Pourtant, je vais monter vers le Seigneur. Peut-être obtiendrai-je le pardon de votre péché. » Moïse retourna vers le Seigneur et lui dit : « Hélas ! Ce peuple a commis un grand péché : ils se sont fabriqué des dieux en or. Si tu voulais pardonner leur péché ! Ou alors, efface-moi de ton livre. » Le Seigneur répondit à Moïse : « Celui que j'effacerai de mon livre, c'est celui qui a péché contre moi. Va donc, conduis le peuple vers le lieu que je t'ai indiqué, et mon ange ira devant toi. Le jour où j'interviendrai, je les punirai de leur péché. »


Psaume 106(105),19-20.21-22.23.

A l'Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l'image d'un taureau, d'un ruminant.
Ils oublient le Dieu qui les sauve, qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
Dieu a décidé de les détruire. C'est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,31-35.

Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Macaire (?-405), moine en Égypte
Homélie n°24 (trad. Bellefontaine 1984, coll. Spi. Or. n°40, p.239 rev.)

« Jusqu'à ce que toute la pâte ait levé »


      Depuis la transgression d'Adam, les pensées de l'âme se sont dispersées loin de l'amour de Dieu, vers le monde présent, et elles s'y sont mêlées à des pensées matérielles et terrestres. Car Adam, par sa transgression, a reçu en lui le levain des tendances mauvaises, et ainsi, par participation, tous ceux qui sont nés de lui et toute la race d'Adam a eu une part de ce levain. Ensuite, les dispositions mauvaises ont crû et se sont développées parmi les hommes, au point qu'ils en sont arrivés à toutes sortes de désordres. Finalement, l'humanité entière a été pénétrée du levain de la malice...

      D'une manière analogue, pendant son séjour sur la terre, le Seigneur a bien voulu souffrir pour tous les hommes ; les racheter par son propre sang, introduire le levain céleste de sa bonté dans les âmes croyantes humiliées sous le joug du péché. Il a bien voulu parfaire en elles la justice des préceptes et toutes les vertus, jusqu'à ce que, pénétrées de ce levain, elles soient unies dans le bien et forment « un seul esprit avec le Seigneur », selon le mot de Paul (1Co 6,17). L'âme qui est totalement pénétrée du levain du Saint Esprit ne peut même plus avoir l'idée du mal et de la malice, comme il est écrit : « La charité ne pense rien de malhonnête » (1Co 13,5). Sans ce levain céleste, autrement dit sans la puissance de l'Esprit Saint, il est impossible que l'âme soit pétrie de la douceur du Seigneur et parvienne à la vraie vie.



30/07/2009
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