Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 23 juin 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


lundi 23 juin 2008

Le lundi de la 12e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : Bse Christine de Stommelen (+ 1312),   Sainte Audrey (Morte en 679)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jean Climaque : « Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère ? »


Deuxième livre des Rois 17,5-8.13-15.18.

Le roi d'Assyrie lança des attaques à travers tout le pays d'Israël, et monta contre Samarie, qu'il assiégea pendant trois ans. La neuvième année du règne d'Osée, il s'empara de Samarie et déporta en Assyrie les fils d'Israël. Ce malheur arriva parce qu'ils avaient péché contre le Seigneur leur Dieu, lui qui les avait fait monter du pays d'Égypte et les avait arrachés au pouvoir de Pharaon, le roi des Égyptiens. Ils avaient adoré d'autres dieux et suivi les coutumes des nations que le Seigneur avait chassées devant eux. Pourtant le Seigneur avait donné cet avertissement à Israël et à Juda, par la bouche de tous les prophètes et de tous les voyants : « Détournez-vous de votre conduite mauvaise. Observez mes commandements et mes préceptes, selon toute la Loi que j'ai prescrite à vos pères et que je leur ai fait parvenir par mes serviteurs les prophètes. » Mais ils n'ont pas obéi et ils se sont entêtés comme l'avaient fait leurs pères, qui n'avaient pas fait confiance au Seigneur leur Dieu. Ils ont méprisé ses lois, ainsi que l'Alliance qu'il avait conclue avec leurs pères et les avertissements qu'il leur avait donnés. Alors le Seigneur s'est mis dans une grande colère contre les tribus d'Israël et les a rejetées loin de lui. Il n'est resté que la seule tribu de Juda.


Psaume 60(59),3-6.13-14.

Dieu, tu nous as rejetés, brisés ; tu étais en colère, reviens-nous !
Tu as secoué, disloqué le pays ; répare ses brèches : il s'effondre.
Tu mets à dure épreuve ton peuple, tu nous fais boire un vin de vertige.
Tu as donné un étendard à tes fidèles, était-ce pour qu'ils fuient devant l'arc ?
Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes !
Avec Dieu nous ferons des prouesses, et lui piétinera nos oppresseurs !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,1-5.

« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous ; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas ? Comment vas-tu dire à ton frère : 'Laisse moi retirer la paille de ton oeil', alors qu'il y a une poutre dans ton oeil à toi ? Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton oeil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Climaque (vers 575-vers 650), moine au Mont Sinaï
L'Echelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.)

« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère ? »


      J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris. Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! » Mais je leur ai répondu : Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit : « Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse » (Ps 100,5). Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme. C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs. Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant !...

      Réponds donc à celui qui te dit du mal de son prochain : « Arrête, frère ! Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? » Tu obtiendras ainsi un double profit : tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain. Ne pas juger est un raccourci qui conduit au pardon des péchés si cette parole est vraie : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés »... Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grands actes de vertu. Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s'attachant qu'à la fumée sans voir le soleil...

      Les censeurs hâtifs et sévères tombent dans cette illusion parce qu'ils ne gardent pas le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés... Juger les autres, c'est usurper sans honte une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme... Comme un bon vendangeur mange les raisins mûrs et ne cueille pas les raisins verts, de même, un esprit bienveillant et sensé note soigneusement toutes les vertus qu'il voit dans les autres ; mais c'est l'insensé qui scrute les fautes et les déficiences.




Le lundi de la 12e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : Bse Christine de Stommelen (+ 1312),   Sainte Audrey (Morte en 679)

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Saint Jean Climaque : « Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère ? »


Deuxième livre des Rois 17,5-8.13-15.18.

Le roi d'Assyrie lança des attaques à travers tout le pays d'Israël, et monta contre Samarie, qu'il assiégea pendant trois ans. La neuvième année du règne d'Osée, il s'empara de Samarie et déporta en Assyrie les fils d'Israël. Ce malheur arriva parce qu'ils avaient péché contre le Seigneur leur Dieu, lui qui les avait fait monter du pays d'Égypte et les avait arrachés au pouvoir de Pharaon, le roi des Égyptiens. Ils avaient adoré d'autres dieux et suivi les coutumes des nations que le Seigneur avait chassées devant eux. Pourtant le Seigneur avait donné cet avertissement à Israël et à Juda, par la bouche de tous les prophètes et de tous les voyants : « Détournez-vous de votre conduite mauvaise. Observez mes commandements et mes préceptes, selon toute la Loi que j'ai prescrite à vos pères et que je leur ai fait parvenir par mes serviteurs les prophètes. » Mais ils n'ont pas obéi et ils se sont entêtés comme l'avaient fait leurs pères, qui n'avaient pas fait confiance au Seigneur leur Dieu. Ils ont méprisé ses lois, ainsi que l'Alliance qu'il avait conclue avec leurs pères et les avertissements qu'il leur avait donnés. Alors le Seigneur s'est mis dans une grande colère contre les tribus d'Israël et les a rejetées loin de lui. Il n'est resté que la seule tribu de Juda.


Psaume 60(59),3-6.13-14.

Dieu, tu nous as rejetés, brisés ; tu étais en colère, reviens-nous !
Tu as secoué, disloqué le pays ; répare ses brèches : il s'effondre.
Tu mets à dure épreuve ton peuple, tu nous fais boire un vin de vertige.
Tu as donné un étendard à tes fidèles, était-ce pour qu'ils fuient devant l'arc ?
Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes !
Avec Dieu nous ferons des prouesses, et lui piétinera nos oppresseurs !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,1-5.

« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous ; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas ? Comment vas-tu dire à ton frère : 'Laisse moi retirer la paille de ton oeil', alors qu'il y a une poutre dans ton oeil à toi ? Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton oeil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Climaque (vers 575-vers 650), moine au Mont Sinaï
L'Echelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.)

« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère ? »


      J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris. Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! » Mais je leur ai répondu : Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit : « Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse » (Ps 100,5). Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme. C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs. Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant !...

      Réponds donc à celui qui te dit du mal de son prochain : « Arrête, frère ! Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? » Tu obtiendras ainsi un double profit : tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain. Ne pas juger est un raccourci qui conduit au pardon des péchés si cette parole est vraie : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés »... Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grands actes de vertu. Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s'attachant qu'à la fumée sans voir le soleil...

      Les censeurs hâtifs et sévères tombent dans cette illusion parce qu'ils ne gardent pas le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés... Juger les autres, c'est usurper sans honte une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme... Comme un bon vendangeur mange les raisins mûrs et ne cueille pas les raisins verts, de même, un esprit bienveillant et sensé note soigneusement toutes les vertus qu'il voit dans les autres ; mais c'est l'insensé qui scrute les fautes et les déficiences.





23/06/2008
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