Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 17 novembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le lundi de la 33e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sainte Elisabeth de Hongrie (+ 1231)

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Saint Grégoire le Grand : « L'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu »


Livre de l'Apocalypse 1,1-4.2,1-5.

Apocalypse (ou Révélation) de Jésus Christ, à qui Dieu l'a confiée pour montrer à ses serviteurs, les fidèles, ce qui doit arriver bientôt. Il l'a fait connaître à son serviteur Jean, en lui envoyant son Ange. Jean atteste comme parole de Dieu et témoignage de Jésus Christ tout ce qu'il a vu. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie et gardent fidèlement son contenu, car le temps est proche. Moi, Jean, je m'adresse aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Que la grâce et la paix vous soient données, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône, Tu écriras ceci à l'Ange de l'Église qui est à Éphèse : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : Je connais ta conduite, ton labeur, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les méchants ; tu as mis à l'épreuve ceux qui se disent apôtres, et ne le sont pas ; tu as constaté qu'ils étaient des menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, car tu as beaucoup supporté pour mon nom, sans jamais te lasser. Mais j'ai contre toi que tu as perdu ton amour des premiers temps. Rappelle-toi donc d'où tu es tombé, convertis-toi, reviens à ta conduite première. Sinon je vais venir à toi et je déplacerai ton chandelier, si tu ne te convertis pas.


Psaume 1,1-2.3.4.6.

Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,35-43.

Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait. On lui apprit que c'était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s'écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Seigneur, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. » A l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Sermons sur l'Évangile, n° 2 ; PL 76, 1081 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 139 rev.)

« L'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu »


      Notre Rédempteur, prévoyant que les disciples seraient troublés par sa Passion, leur annonce bien à l'avance à la fois les souffrances de sa Passion et la gloire de sa résurrection (Lc 18,31-33). Ainsi en le voyant mourir comme il le leur avait annoncé, ils ne douteraient pas de sa résurrection. Mais pris encore dans notre condition charnelle, les disciples ne pouvaient pas saisir ces paroles annonçant le mystère (v. 34). C'est alors qu'intervient un miracle : sous leurs yeux un aveugle recouvre la vue, pour que ceux qui étaient incapables de saisir les paroles du mystère surnaturel soient soutenus dans leur foi à la vue d'un acte surnaturel.

      Car nous devons porter un double regard sur les miracles de notre Sauveur et Maître : ce sont des faits qu'il faut accueillir comme tels et ce sont des signes qui renvoient à autre chose... Ainsi, au plan de l'histoire, nous ne savons rien de qui était cet aveugle. Mais qui est désigné de façon cachée, nous le savons. Cet aveugle, c'est le genre humain chassé, en la personne de son premier père, de la joie du Paradis, et qui n'a aucune connaissance de la lumière divine mais qui est condamné à vivre dans les ténèbres. Pourtant, la présence de son Rédempteur l'illumine ; il commence à voir les joies de la lumière intérieure, et, en les désirant, il peut poser le pied sur le chemin de vie des bonnes oeuvres.


17/11/2008
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