lundi 11 aout 2008
La fondation de Constantinople, dédiée à la Mère de Dieu
Apprenant les mesures tyranniques prises par Maximin Daïa en Orient
contre les Chrétiens, Constantin leva une puissante armée, guidée par
le signe de la Croix victorieuse, et, à la faveur d'une campagne contre
les barbares en Pannonie, il pénétra sur le territoire de Licinius en
322. Après une première défaite à Andrinople, le tyran se replia à
Byzance puis il fut définitivement vaincu à la bataille de Chrysopolis
le 18 septembre 324.
Constantin triomphant, au nom du Christ et de la Vérité, s'employa dès
lors à offrir l'Empire romain réunifié au Roi des rois, et tel un
nouvel Apôtre il fit proclamer jusqu'aux extrémités de l'Orient et de
l'Occident, de la Mésopotamie à la Grande-Bretagne, la foi au Dieu
unique et en Son Fils incarné pour notre Salut. Dans un édit proclamé
dans tout l'Empire, il déclarait que Dieu seul devait être considéré
comme la cause de ses victoires et qu'il avait été choisi par la
Providence pour se mettre au service du bien et de la vérité. Il
incitait tous ses sujets à suivre son exemple, mais sans contraindre
personne. A ce nouvel Empire Chrétien, qui devait durer mille ans, il
décida de donner une nouvelle capitale, et inspiré par un signe divin,
le pieux empereur fixa son choix sur la petite ville de Byzance, qui
occupait une position charnière entre l'Orient et l'Occident. Il marqua
lui-même les limites de la nouvelle ville, et donna l'ordre au maître
d'?uvre, Euphrata, de n'épargner aucune dépense pour la doter de
monuments et de voies publiques dépassant en gloire et magnificence
toutes les autres villes du monde.
Lors de la fondation de la cité, le 8 novembre 324, Byzance reçut le
nom de Constantinople et de Nouvelle-Rome, et fut dédiée par la suite à
la Mère de Dieu. Les travaux furent menés en grande hâte et, le 11 août
330, pour le vingt-cinquième anniversaire du règne de l'empereur, on
célébra avec faste l'inauguration de la nouvelle capitale.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.