lundi 05 juillet 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le lundi de la 14e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Antoine-Marie Zaccaria, prêtre et fondateur (1502-1539)
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Saint François d'Assise :
« Si
je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée »
Livre d'Osée
2,16.17-18.21-22.
Parole du Seigneur. Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais
l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur.
Et là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai de la Vallée-du-Malheur la
porte de l'espérance. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au
jour où elle est sortie du pays d'Égypte.
En ce jour-là, déclare le Seigneur, voici ce qui arrivera : Tu m'appelleras :
« Mon époux » et non plus : « Mon maître ».
Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je
t'apporterai la justice et le droit, l'amour et la tendresse ;
tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la fidélité, et tu connaîtras le
Seigneur.
Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.8-9.
Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas
de limite.
D'âge en âge, on vantera tes œuvres, on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,18-26.
Tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean Baptiste, voilà qu'un chef
s'approcha; il se prosternait devant lui en disant : " Ma fille est morte à
l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. "
Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par
derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à
toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna, la vit et lui dit : « Confiance, ma fille !
Ta foi t'a sauvée. » Et la femme fut sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et
l'agitation de la foule :
« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et
saisit la main de la jeune fille, qui se leva.
Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Lettre à tout l'ordre (trad. Debonnets et Vorreux, Documents, 1968, p. 124)
Écoutez mes frères. Si la bienheureuse Vierge Marie est tellement
honorée -- et c'est justice -- parce qu'elle a porté le Christ dans son sein
très béni, si le bienheureux Jean le Baptiste a tremblé, n'osant même pas
toucher la tête sacrée de son Dieu, si le tombeau dans lequel le corps du
Christ a été couché pour quelque temps est entouré de vénération, comme il
doit être saint, juste et digne, celui qui touche le Christ de ses mains, le
reçoit dans sa bouche et dans son cœur et le donne aux autres en nourriture,
ce Christ qui maintenant n'est plus mortel, mais éternellement vainqueur et
glorieux, celui sur qui les anges désirent jeter les yeux.
Voyez votre dignité, frères prêtres, et soyez saints parce qu'il est
saint (1P 1,16)... Grande misère et misérable faiblesse si, le tenant ainsi
présent entre vos mains, vous vous occupez de quelque autre chose au monde !
Que tout homme craigne, que le monde entier tremble, et que le ciel
exulte quand le Christ, Fils du Dieu vivant, est sur l'autel entre les mains
du prêtre. Quelle grandeur admirable, et quelle bonté stupéfiante ! Quelle
humilité sublime ! Le maître de l'univers, Dieu et Fils de Dieu, s'humilie
pour notre salut, au point de se cacher sous une petite hostie de pain. Voyez,
frères, l'humilité de Dieu ; faites-lui l'hommage de vos cœurs. Soyez humbles,
vous aussi, pour pouvoir être exaltés par lui. Ne gardez rien pour vous, afin
que celui qui se donne à vous tout entier vous reçoive tout entiers.