Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 30 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 17e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Julitte (Juliette), vierge et martyre (+ 303),  St Pierre Chrysologue, archevêque et docteur de l'Eglise (+ 450)

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Pape Benoît XVI: « Sur le rivage »


Livre de l'Exode 40,16-21.34-38.

Moïse exécuta tout ce que le Seigneur lui avait prescrit. La demeure de Dieu fut érigée la deuxième année après la sortie d'Égypte, le premier jour du premier mois. Moïse érigea ainsi la Demeure : il en posa les bases, les poutres et les traverses, et il dressa les colonnes. Au-dessus de la Demeure, il déploya la Tente et la recouvrit comme le Seigneur le lui avait prescrit. Il prit la charte de l'Alliance et la déposa dans l'arche. Il mit à l'arche ses barres et la recouvrit de la plaque d'or appelée propitiatoire. Il introduisit l'arche dans la Demeure, et posa le rideau pour voiler l'arche de la charte de l'Alliance comme le Seigneur le lui avait prescrit. La nuée couvrit la tente de la Rencontre, et la gloire du Seigneur emplit la Demeure. Moïse ne pouvait pénétrer dans la tente de la Rencontre, à cause de la nuée qui reposait sur elle et de la gloire du Seigneur qui remplissait la Demeure. A chaque étape, lorsque la nuée s'élevait et quittait la Demeure, les fils d'Israël se mettaient en marche. Si la nuée ne s'élevait pas, ils restaient sur place jusqu'au jour où elle s'élevait. Dans la journée, la nuée du Seigneur reposait sur la Demeure, et la nuit, un feu brillait dans la nuée aux yeux de tout Israël. Et il en fut ainsi à toutes leurs étapes.


Psaume 84(83),3-6.11.

Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon coeur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison, et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l'univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s'ouvrent dans leur coeur !
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille. J'ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, plutôt que d'habiter parmi les infidèles.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,47-53.

Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris tout cela ? - Oui », lui répondent-ils. Jésus ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. » Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 45-46 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Sur le rivage »


      Avec la mort, le choix de vie fait par l'homme devient définitif –- sa vie est devant le Juge. Son choix, qui au cours de toute sa vie a pris forme, peut avoir diverses caractéristiques. Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour, des personnes en qui tout est devenu mensonge, des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable : c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ».

      D'autre part, il peut y avoir des personnes très pures, qui se sont laissées entièrement pénétrer par Dieu et qui, par conséquent, sont totalement ouvertes au prochain –- des personnes dont la communion avec Dieu oriente dès maintenant leur être tout entier et dont le fait d'aller vers Dieu conduit seulement à l'accomplissement de ce qu'elles sont désormais.

      Selon nos expériences, cependant, ni un cas ni l'autre ne sont la normalité dans l'existence humaine. Chez la plupart des hommes –- comme nous pouvons le penser –- une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu, demeure présente au plus profond de leur être. Mais dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal... Qu'advient-il de tels individus lorsqu'ils comparaissent devant le Juge ? Toutes les choses sales qu'ils ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d'un coup insignifiantes ?... Dans la première lettre aux Corinthiens, saint Paul nous donne une idée de l'impact différent du jugement de Dieu sur l'homme selon son état...: « On peut poursuivre la construction avec de l'or, de l'argent ou de la belle pierre, avec du bois, de l'herbe ou du chaume, mais l'ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière au jour du jugement. Car cette révélation se fera par le feu, et c'est le feu qui permettra d'apprécier la qualité de l'ouvrage de chacun. Si l'ouvrage construit par quelqu'un résiste, celui-là recevra un salaire ; s'il est détruit par le feu, il perdra son salaire. Et lui-même sera sauvé, mais comme s'il était passé à travers un feu » (3,12-15).





30/07/2009
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