jeudi 25 mars 2010
Le « jardin clos » de Dieu
En descendant dans ton sein et en assumant ta chair, pour naître comme
vrai homme, moi qui étais Dieu, je suis venu dans mon jardin... En
descendant, je dis dans ton sein je suis devenu homme, je suis venu
dans mon jardin. Qu'y a-t-il qui ne soit pas à moi ?
En vérité, Moi, je suis le Verbe, par lequel toutes choses sont faites
et sans moi rien n'est fait (cf. Jn 1,1-3) Par moi a été planté ce
jardin dont l'Ecriture dit "Le Seigneur Dieu a été planté un jardin de
délices aux commencements" (Gn 2,8 vulgate) Et tu es l'autre jardin, le
jardin fermé (Ct 4,12).
Certes le premier homme ne pouvait pas dire "Je suis venu dans mon
jardin." Ce premier homme je veux dire, duquel il est écrit "Le
Seigneur Dieu prit l'homme et le mis dans le jardin des délices pour
qu'il cultive et le garde" (Gn 2,15). Ce ne fut pas lui qui créa et
planta le jardin, ni lui qui fut créé dans le jardin.
Moi, au contraire, j'ai fait le jardin et dans le jardin je suis né.
Autrement dit, j'ai fondé la cité et dans la cité je suis né, comme
l'Ecriture dit : "Un homme est né en elle, et le Très haut l'a fondé"
(Ps 86,5).
De Saint Rupert de Deutz (+ 1130)
Commentaire du Cantique des Cantiques, CCLM 26
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.