Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 24 février 2011

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : St Modeste, évêque de Trèves (+ 480)

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Paul VI: Le sel de la pénitence


Livre de l'Ecclésiastique 5,1-8.

Ne t'appuie pas sur tes richesses, ne dis pas : " Elles me suffisent. " Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les désirs qui te viennent à l'esprit. Ne dis pas : " Je suis le plus fort ! " Ne parle pas ainsi, car le Seigneur ne manquera pas de te châtier. Ne dis pas : " J'ai péché ; et rien ne m'est arrivé. " Ne parle pas ainsi, car le Seigneur sait attendre longtemps. Ne sois pas assuré du pardon au point d'entasser péché sur péché. Ne dis pas : " Sa miséricorde est grande, il pardonnera bien tous mes péchés. " Ne parle pas ainsi, car il y a en lui la pitié mais aussi la colère ; son indignation s'abattra sur les pécheurs. Ne tarde pas à te retourner vers le Seigneur, ne remets pas ta décision de jour en jour ; car brusquement éclatera la colère du Seigneur, et à l'heure du châtiment, tu seras anéanti. Ne t'appuie pas sur des richesses injustement acquises : elles ne te serviront de rien au jour de l'adversité.


Psaume 1,1-2.3-4.6.

Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,41-50.

Jésus disait à ses disciples : " Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer. Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas. Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas. Car tout homme sera salé au feu. C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Paul VI, pape de 1963-1978
Constitution apostolique « Paenitemini » (trad. DC, n° 1466 6/3/1966, p.387 © Libreria Editrice Vaticana)

Le sel de la pénitence


      Tout chrétien doit suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ (Mt 16,24). Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de la résurrection. Il suivra également le Maître en vivant non plus pour lui, mais pour celui qui l'a aimé et s'est donné lui-même pour lui, et aussi pour ses frères, en complétant « dans sa chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son corps qui est l'Église » (Ga 2,20; Col 1,24).

      En outre, l'Église étant intimement liée au Christ, la pénitence de chaque chrétien a également une relation propre et intime avec toute la communauté ecclésiale. En effet, ce n'est pas seulement au sein de l'Église que, par le baptême, il reçoit le don fondamental de la metanoia, c'est-à-dire le changement et le renouvellement de l'homme tout entier, mais ce don est restauré et raffermi par le sacrement de pénitence chez les membres du Corps du Christ qui sont tombés dans le péché. « Ceux qui s'approchent du sacrement de pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l'offense qu'ils lui ont faite, et du même coup ils sont réconciliés avec l'Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l'exemple, les prières, travaille à leur conversion » (Vatican II : LG 11). C'est dans l'Église enfin que la petite œuvre de pénitence imposée à chaque pénitent dans le sacrement participe d'une façon spéciale à l'expiation infinie du Christ.




08/03/2011
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