jeudi 15 mai 2008
La vénération des Saintes Icônes
En 730, la querelle iconoclaste provoqua encore de graves
persécutions, cette fois contre les icônes. La crise dura plus d'un
siècle, les iconoclastes refusant que l'on puisse représenter les
réalités surnaturelles.
Au péril de leur vie, saint Germain de Constantinople, saint André de
Crète, saint Jean Damascène, prennent alors la défense des icônes au
nom du mystère de l'Incarnation : nier que le Christ puisse être peint
signifie nier qu'il ait un aspect corporel, et que le Fils de Dieu soit
réellement devenu le Fils de Marie. C'est nier que Dieu ait vraiment
visité notre histoire, et se soit vraiment uni à notre humanité pour
lui communiquer sa vie divine.
Le II° Concile de Nicée réuni pour trancher le débat conclu qu'il est
tout à fait licite de peindre et vénérer les icônes en hommage à
l'Incarnation du Verbe de Dieu, tout en distinguant l'adoration due à
Dieu et la vénération rendue aux images. Après ce VII° Concile
oecuménique de 787, les persécutions reprirent cependant, et Théodore
le stylite, grand réformateur du monachisme, en fut un nouveau martyr.
Finalement, la crise s'acheva, et en 843 l'orthodoxie triompha : nous
pouvons adorer le Christ en vénérerant ses images, ainsi que celles de
Marie et des saints et des anathèmes condamnent même fermement ceux qui
refusent de le faire.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.