Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 15 mai 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le jeudi de la 6e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Saint Michel Garicoïts (+ 1863),   Sainte Jeanne de Lestonnac (1556-1640)

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Liturgie latine: « Pour la première fois il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre »


Lettre de saint Jacques 2,1-9.

Mes frères, ne mêlez pas des considérations de personnes avec la foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme aux vêtements rutilants, portant des bagues en or, et un homme pauvre aux vêtements sales. Vous vous tournez vers l'homme qui porte des vêtements rutilants et vous lui dites : « Prends ce siège, et installe-toi bien » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi par terre à mes pieds ». Agir ainsi, n'est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon des valeurs fausses ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n'a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde ? Il les a faits riches de la foi, il les a faits héritiers du Royaume qu'il a promis à ceux qui l'auront aimé. Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Ne voyez-vous pas que ce sont les riches qui vous oppriment, et vous traînent devant les tribunaux ? Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur qui a été prononcé sur vous. Certes, vous avez raison quand vous appliquez la loi du Royaume, celle qui est dans l'Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais quand vous marquez des différences entre les personnes, vous commettez un péché, et cette Loi vous dénonce comme coupables.


Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.

Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,27-33.

Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait : « Pour les gens, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un des prophètes. » Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend la parole et répond : « Tu es le Messie. » Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne. Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Liturgie latine
Hymne des matines du temps de la Passion : « Pange, lingua, gloriosi »

« Pour la première fois il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre »


Ma voix, chante la victoire
Dont le trophée est la croix ;
Dis le triomphe et la gloire
Qui rayonnent de ce bois ;
Raconte la noble histoire
De l'Agneau vainqueur et roi.

Dieu, dès qu'il eut créé l'homme,
Pleura la faute d'Adam ;
Mais si l'arbre a fait la pomme
Qui tua nos deux parents,
L'arbre portera le baume
Qui guérira nos tourments.

Pour sauver toute justice,
Il fallait au Créateur
Que le perfide artifice
Prenne au piège le menteur,
Et que la sève du vice
Devienne source de bonheur.

Au temps voulu par le Père,
Quittant le château du ciel,
Le Fils, qui créa la terre,
Vient dans un sein maternel,
Abri d'un chaste mystère,
Et revêt son corps mortel.

Couché dans la crèche austère,
Il est frêle et vagissant.
De langes la Vierge Mère
Habille le Dieu naissant ;
Dans les bandeaux elle enserre
Les mains, les pieds de l'Enfant.

Qu'une louange éternelle
Monte vers la Trinité ;
Honneur et gloire immortelle
Aux Trois dans leur Unité ;
Que la terre universelle
Célèbre leur royauté. Amen.


15/05/2008
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