Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 18 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : La chaire de Saint Pierre à Rome

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Pierre Chrysologue : « Voyant leur foi »


Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22.

Tous les anciens se réunirent et vinrent le trouver à Rama. Ils lui dirent : « Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Donne-nous donc, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. » Samuel fut mécontent parce qu'ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur. Or, le Seigneur lui répondit : « Donne satisfaction au peuple pour tout ce qu'il demande. Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, car ils ne veulent pas que je règne sur eux. » Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur au peuple qui lui demandait un roi : « Voici quel sera le statut du roi qui va régner sur vous. Il prendra vos fils, il les affectera à ses chars et à ses chevaux, et les fera courir devant son char. Il les utilisera comme chefs de mille hommes et comme chefs de cinquante ; il les fera labourer et moissonner à son profit, fabriquer ses armes de guerre et ses attelages. Il prendra vos filles pour la préparation de ses parfums, pour sa cuisine et pour sa boulangerie. Il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures, pour les donner aux gens de sa maison. Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme, pour la donner à ses ministres et aux gens de sa maison. Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes, de vos boeufs et de vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui. Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves. Alors, vous pousserez des cris pour vous plaindre du roi que vous avez voulu, mais alors le Seigneur ne vous répondra pas ! » Le peuple refusa d'écouter Samuel et dit : « Tant pis ! il nous faut un roi ! Nous voulons être, nous aussi, comme toutes les autres nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. » Samuel entendit toutes les paroles du peuple et les rapporta au Seigneur. Et le Seigneur lui dit : « Écoute-les et donne-leur un roi. »


Psaume 89(88),16-17.18-19.

Heureux le peuple qui connaît l'ovation ! Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie, fier de ton juste pouvoir.
Tu es sa force éclatante ; ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ; notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 50 ; CCL 24, 276 ; PL 52, 339 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 71 rev.)

« Voyant leur foi »


      « Il vint dans sa ville ; et voici qu'on lui présentait un paralytique couché sur un lit » (Mt 9,1). Jésus, dit l'Evangile, voyant la foi de ces gens, dit au paralytique : « Courage, mon enfant ! Tes péchés te sont remis ». Le paralytique entend ce pardon et reste muet. Il ne répond par aucun merci. Il désirait la guérison de son corps plutôt que celle de son âme. Il déplorait les maux passagers de son corps malade, mais les maux éternels de son âme, plus malade encore, il ne les pleurait pas. C'est qu'il jugeait la vie présente plus précieuse pour lui que la vie future.

      Le Christ a eu raison de tenir compte de la foi de ceux qui lui présentent le malade et de ne tenir aucun compte de la sottise de celui-ci. A la faveur de la foi d'autrui, l'âme du paralytique allait être guérie avant son corps. « Voyant la foi de ces gens », dit l'Evangile. Remarquez ici, frères, que Dieu ne se soucie pas de ce que veulent les hommes insensés, qu'il ne s'attend pas à trouver de la foi chez les ignorants, qu'il n'analyse pas les sots désirs d'un infirme. Par contre, il ne refuse pas de venir au secours de la foi d'autrui. Cette foi est un cadeau de la grâce et elle s'accorde avec la volonté de Dieu.



18/01/2008
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