jeudi 12 août 2010
Lorsque le Dieu infiniment sage prit une Mère, ne connaissait-il pas le coeur humain ?
Dans le Magnificat Marie nous a esquissé son propre portrait. « Il a regardé la bassesse de sa servante ... »
Je me rappelle l'étrange émotion qui surprit hommes et femmes, jeunes
et vieux quand, lors du couronnement de la reine actuelle (lors de son
couronnement en 1837, la reine Victoria était âgée de 18 ans), leur
regard se fixa sur cette créature si proche de l'enfance, si frêle, si
délicate, si timide, qui avait été élevée à un héritage si grandiose,
appelée à un règne si vaste, et dont la personne contrastait tellement
avec le spectacle solennel dont elle était le centre. Pouvait-il en
être autrement avec des spectateurs sujets à des émotions humaines ?
Et lorsque le Dieu infiniment sage prit une Mère, ne connaissait-il pas
le coeur humain ? Ne prévoyait-il pas les émotions que nous
éprouverions à la vue d'une telle grandeur chez une personne si simple
et si modeste ?
Cardinal John Henry Newman
Lettre à Pusey - Lettre à un frère séparé sur la dévotion mariale des catholiques
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.