mardi 10 juin 2008
La conversion de Roy H. Schoeman (I)
C'est au cours d'une longue promenade dans la nature que je reçus la
grâce la plus exceptionnelle de ma vie. Je marchais seul, écoutant les
oiseaux chanter avant le réveil du monde, lorsque (je ne trouve pas
d'autres mots) je suis "tombé au ciel". C'est-à-dire que je me suis
retrouvé consciemment et matériellement en présence d Dieu. Je vis ma
vie jusqu'à ce jour étalée devant moi, tout ce qui me ferait plaisir et
tout ce que je regretterais. Je sus en un instant que le but de ma vie
était d'aimer et de servir mon Seigneur et mon Dieu ; je vis de quelle
manière son amour m'enveloppait et me soutenait à chaque instant de mon
existence ; je vis comment chacune de mes actions possédait un contenu
moral, pour le bien ou pour le mal ; je vis comment tout ce qui était
arrivé dans ma vie était ce qui pouvait m'arriver de mieux, la chose la
plus parfaite arrangée pour mon bien par un Dieu très bon et très
aimant, surtout les événements qui me causaient le plus de souffrance ;
je vis les plus grands regrets qui m'adviendraient au dernier instant :
chaque heure que j'avais gaspillée à ne rien faire qui eût de valeur
aux yeux de Dieu, quand à tout moment de mon existence je baignais dans
la mer de l'immense amour inimaginable de Dieu.
La réponse à toute question que je me posais intérieurement m'était
instantanément présentée, à une seule exception près, capitale : le nom
de ce Dieu qui se révélait à moi, sens et but de ma vie. Je ne le
concevais pas comme le Dieu de l'Ancien Testament qui figurait dans mon
imagination depuis l'enfance. Je priais pour connaître son nom, pour
savoir quelle religion me permettrait de le servir et de le vénérer :
"Faites-moi connaître votre nom - cela m'est égal si vous êtes Bouddha
et si je dois devenir Bouddhiste ; si vous êtes Apollon et que je dois
me faire païen ; si vous êtes Krishna et si je dois me faire Hindouiste
; pourvu que vous ne soyez pas le Christ et que je ne doive pas devenir
Chrétien !" Et en conséquence, bien que Dieu eût entendu ma prière, je
ne reçus aucune réponse à ce moment-là.
Extrait du livre "Le salut vient des juifs" traduit de l'américain par Judith Cabaud
de Roy H. Schoeman (éditions - FX de Guibert 2005)
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.