Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 09 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Véronique Giuliani, o.f.m. (+ 1727),  Ste Amandine de Hasselt, martyre (+ 1900),  Bse Irma (+ 1900),  Bse Marianne (+ 1794)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Ephrem : « Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »


Livre de la Genèse 44,18-21.23-29.45,1-5.

Quand les fils de Jacob revinrent du pays de Canaan en ramenant Benjamin, leur plus jeune frère, on les conduisit devant Joseph. Juda s'approcha et lui dit : « De grâce, mon seigneur, permets que ton serviteur t'adresse une parole sans que la colère de mon seigneur s'enflamme contre ton serviteur, car tu es aussi grand que Pharaon ! Mon seigneur avait demandé à ses serviteurs : 'Avez-vous encore votre père ou un autre frère ? ' Et nous avons répondu à mon seigneur : 'Nous avons encore notre vieux père ; dans sa vieillesse il a eu un enfant, qui est encore petit ; celui-ci avait un frère qui est mort, il reste donc le seul enfant de sa mère, et notre père l'aime beaucoup ! ' Alors tu as dit à tes serviteurs : 'Amenez-le-moi : je veux m'occuper de lui. Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence. ' Donc, lorsque nous sommes retournés auprès de ton serviteur, notre père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur. Et, lorsque notre père a dit : 'Repartez pour nous acheter un peu de nourriture', nous lui avons répondu : 'Nous ne pourrons pas repartir si notre plus jeune frère n'est pas avec nous, car nous ne pourrons pas être admis en présence de cet homme si Benjamin n'est pas avec nous. ' Alors ton serviteur, notre père, nous a dit : 'Vous savez bien que Rachel ne m'a donné que deux fils. Le premier a disparu. Je pense qu'il a été la proie d'une bête sauvage, et je ne l'ai jamais revu. Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi et qu'il lui arrive malheur, vous ferez descendre misérablement ma vieillesse au séjour des morts. ' » Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite, et il s'écria : « Faites sortir tout le monde. » Quand il n'y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères. Il se mit à sangloter si fort que les Égyptiens de la maison de Pharaon l'entendirent. Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? » Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui. Alors il leur dit : « Venez près de moi. » Ils s'approchèrent, et il leur dit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu'il soit emmené en Égypte. Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne regrettez plus de m'avoir vendu, car c'est pour vous conserver la vie que Dieu m'a envoyé le premier. »


Psaume 105(104),16-17.18-19.20-21.

Il appela sur le pays la famine, le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme, Joseph, qui fut vendu comme esclave.
On lui met aux pieds des entraves, on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur, jusqu'au jour où s'accomplit sa prédiction.
Le roi ordonne qu'il soit relâché, le maître des peuples, qu'il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison, le maître de tous ses biens,


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,7-15.

Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Diatesseron 8, 3-4 (trad. cf SC 121, p. 159)

« Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »


      « A la maison dans laquelle vous entrerez, dites d'abord : Je te salue ; paix à toi » (Lc 10,5) pour que le Seigneur lui-même y entre et y séjourne, comme auprès de Marie... Cette salutation est le mystère de la foi qui rayonne dans le monde ; par elle, la haine est étouffée, la guerre arrêtée et les hommes se reconnaissent mutuellement. L'effet de cette salutation était caché par un voile, malgré la préfiguration du mystère de la résurrection...qui survient chaque fois que la lumière se lève et que l'aurore chasse la nuit. A partir de ce moment où le Christ a envoyé ses disciples pour la première fois, les hommes ont commencé à donner et à recevoir cette salutation, source de guérison et de bénédiction...

      Cette salutation, avec sa puissance cachée..., suffit amplement pour tous les hommes. C'est pourquoi Notre Seigneur l'a envoyée avec ses disciples en avant-coureur, pour qu'elle réalise la paix et que, portée par la voix des apôtres, ses envoyés, elle prépare le chemin devant eux. Elle était semée dans toutes les maisons...; elle entrait dans tous ceux qui l'entendaient, pour séparer et mettre à part ses enfants qu'elle reconnaissait. Elle restait en eux, mais dénonçait ceux qui lui étaient étrangers, car ils ne l'accueillaient pas.

      Cette salutation de paix ne tarissait pas, jaillissant des apôtres dans leurs frères, dévoilant les trésors inépuisables du Seigneur... Présente en ceux qui la donnaient et en ceux qui l'accueillaient, cette annonce de la paix n'en subissait ni diminution ni division. Du Père, elle annonçait qu'il est près de tous et en tous ; de la mission du Fils, elle révélait qu'il est tout entier auprès de tous, même si sa fin est auprès de son Père. Elle ne cessa pas de proclamer que les images sont désormais accomplies et que la vérité chasse enfin les ombres.     




20/07/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 199 autres membres