Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 31 octobre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 30e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Saint Quentin (3ème s.)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Jean Paul II: « Le sabbat a été fait pour l'homme » (Mc 2,27)


Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,1-11.

Nous, Paul et Timothée, serviteurs du Christ Jésus, nous nous adressons à tous les fidèles du Christ Jésus qui vivent à Philippes, en union avec les responsables et ministres de l'Église. Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Je rends toujours grâce à mon Dieu quand je fais mention de vous : chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Et puisque Dieu a si bien commencé chez vous son travail, je suis persuadé qu'il le continuera jusqu'à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus. Il est donc juste que j'aie de telles dispositions à votre égard, car je vous porte dans mon coeur, puisque vous communiez tous à la grâce qui m'est faite de justifier et d'affermir l'annonce de l'Évangile jusque dans ma prison. Oui, Dieu est témoin de mon attachement pour vous tous dans la tendresse du Christ Jésus. Et, dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est plus important. Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ ; et vous aurez en plénitude la justice obtenue grâce à Jésus Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.


Psaume 111(110),1-2.3-4.5-6.

Alléluia ! De tout coeur je rendrai grâce au Seigneur dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les oeuvres du Seigneur ; tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
Noblesse et beauté dans ses actions : à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ; le Seigneur est tendresse et pitié.
il a donné des vivres à ses fidèles, gardant toujours mémoire de son alliance.
Il a montré sa force à son peuple, lui donnant le domaine des nations.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,1-6.

Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait. Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui. Jésus s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit : « Si l'un de vous a son fils ou son boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Paul II
Lettre apostolique « Dies Domini », 61 (trad. DC 2186, p. 674 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Le sabbat a été fait pour l'homme » (Mc 2,27)


      Au terme de toute l'oeuvre  de la création, le « shabbat », septième jour béni et consacré par Dieu, se relie immédiatement à l'oeuvre du sixième jour, où Dieu a fait l'homme « à son image, comme sa ressemblance » (Gn 1,26). Ce lien très étroit entre le « jour de Dieu » et le « jour de l'homme » n'a pas échappé aux Pères quand ils ont médité sur le récit biblique de la création. Ambroise dit à ce sujet : « Je rends grâce au Seigneur notre Dieu, qui a fait une oeuvre telle qu'il puisse s'y reposer. Il a fait le ciel, mais je ne lis pas qu'il se soit reposé ; il a fait la terre, mais je ne lis pas qu'il se soit reposé ; il a fait le soleil, la lune et les étoiles, et là non plus, je ne lis pas qu'il se soit reposé, mais je lis qu'il a fait l'homme et qu'alors il se reposa, en ayant quelqu'un à qui il puisse remettre ses péchés ». Ainsi, le « jour de Dieu » sera à jamais directement lié au « jour de l'homme ».

      Quand le commandement de Dieu dit: « Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier » (Ex 20,8), la pause ordonnée pour honorer le jour qui lui est consacré n'est nullement un commandement pesant pour l'homme, mais plutôt une aide qui lui permet de reconnaître sa dépendance vitale et libératrice à l'égard du Créateur, ainsi que sa vocation à collaborer à son oeuvre et à accueillir sa grâce. En honorant le « repos » de Dieu, l'homme se redécouvre pleinement lui-même ; ainsi le jour du Seigneur se révèle profondément marqué par la bénédiction divine (Gn 2,3) et, grâce à elle, on pourrait le dire doué comme les animaux et les hommes d'une sorte de « fécondité » (Gn 1,22.28). Cette fécondité s'exprime surtout en ce que le sabbat ravive et, en un sens, « multiplie » le temps lui-même, accroissant en l'homme, par la mémoire du Dieu vivant, la joie de vivre et le désir de promouvoir et de donner la vie.





31/10/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 198 autres membres