vendredi 31 juillet 2009
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le vendredi de la 17e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St Ignace de Loyola, fondateur (+ 1556), St Germain d'Auxerre, évêque (v. 450)
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Pape Benoît XVI: « A cause de leur manque de foi »
Livre du Lévitique 23,1.4-11.15-16.27.34-37.
Le Seigneur parla ainsi à Moïse : « Voici les solennités du Seigneur, les assemblées saintes auxquelles vous convoquerez, aux dates fixées, les fils d'Israël. Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque en l'honneur du Seigneur. Le quinzième jour de ce même mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur du Seigneur : pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Le premier jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail d'esclave. Pendant sept jours, vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu. Le septième jour, vous aurez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail d'esclave. » Le Seigneur parla encore à Moïse : « Tu diras aux fils d'Israël : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre moisson. Il la présentera au Seigneur et l'élèvera devant lui pour attirer sur vous sa bienveillance. C'est le lendemain du sabbat que le prêtre fera cette présentation. A partir du lendemain du sabbat où vous aurez présenté votre gerbe, vous compterez sept semaines entières. Le lendemain du septième sabbat, ce qui fera cinquante jours, vous offrirez au Seigneur une nouvelle oblation. Le dixième jour du septième mois, ce sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu. A partir du quinzième jour de ce septième mois, ce sera pendant sept jours la fête des Tentes en l'honneur du Seigneur. Le premier jour, celui de l'assemblée sainte, vous ne ferez aucun travail d'esclave. Pendant sept jours, vous offrirez au Seigneur des nourritures préparées au feu. Le huitième jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous offrirez au Seigneur un sacrifice. Telles sont les solennités du Seigneur auxquelles vous convoquerez les fils d'Israël, pour offrir au Seigneur des nourritures préparées au feu, holocaustes, offrandes, immolations et libations, selon le rituel propre à chaque jour. »
Psaume 81(80),3-4.5-6.10-11.
Jouez, musiques, frappez le tambourin, la harpe et la cithare mélodieuse.
Sonnez du cor pour le mois nouveau, quand revient le jour de notre fête.
C'est là, pour Israël, une règle, une ordonnance du Dieu de Jacob ;
Il en fit, pour Joseph, une loi quand il marcha contre la terre d'Égypte. J'entends des mots qui m'étaient inconnus :
Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux, tu ne serviras aucun dieu étranger.
« C'est moi, le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte ! Ouvre ta bouche, moi, je l'emplirai.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,54-58.
Il alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 47 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec lui est l'acte décisif du jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec lui qui, en nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide, et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son coeur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme « par le feu » ; cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et par là totalement de Dieu.
Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie.