Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 30 janvier 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sainte Martine (+ 226),   Sainte Bathilde (+ 680),   St Mutien-Marie (+ 1917)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Vincent de Paul : « A quoi pouvons-nous comparer le Règne de Dieu ? »


Lettre aux Hébreux 10,32-39.

Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat de la souffrance, tantôt donnés en spectacle sous les injures et les vexations, tantôt solidaires de ceux qu'on traitait ainsi. En effet, vous avez partagé la souffrance de ceux qui étaient en prison ; vous avez accepté avec joie qu'on vous arrache vos biens, car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et qui durera toujours. Ne perdez pas votre confiance ; grâce à elle vous serez largement récompensés. Car vous avez bien besoin d'endurance pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi la réalisation des promesses. En effet, encore un peu, très peu de temps, et celui qui doit venir arrivera, il ne tardera pas. Par sa fidélité, l'homme qui est juste à mes yeux obtiendra la vie ; mais s'il abandonne, je ne lui accorderai plus mon amour. Or nous ne sommes pas, nous, les hommes de l'abandon, pour notre perte, mais les hommes de la foi, pour la sauvegarde de notre âme.


Psaume 37(36),3-4.5-6.23-24.39-40.

Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton coeur.
Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice, et ton droit comme le plein midi.
Quand le Seigneur conduit les pas de l'homme, ils sont fermes et sa marche lui plaît.
S'il trébuche, il ne tombe pas car le Seigneur le soutient de sa main.
Le Seigneur est le salut pour les justes, leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre, il les délivre de l'impie, il les sauve, car ils cherchent en lui leur refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 4,26-34.

Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson. » Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretiens ; avis à A. Durand, 1656 (Seuil 1960, p. 320)

« A quoi pouvons-nous comparer le Règne de Dieu ? »


      N'ayez point la passion de paraître supérieur, ni le maître. Je ne suis pas de l'avis d'une personne qui me disait, ces jours passés, que, pour bien conduire et maintenir son autorité, il fallait faire voir que l'on était le supérieur. Ô mon Dieu ! Notre Seigneur Jésus Christ n'a point parlé ainsi ; il nous a enseigné tout le contraire de parole et d'exemple, nous disant que lui-même était venu, non pour être servi, mais pour servir les autres, et que celui qui veut être le maître doit être le serviteur de tous (Mc 10,44-45)...

      Pour cela, donnez-vous à Dieu, afin de parler dans l'esprit humble de Jésus Christ, avouant que votre doctrine n'est pas vôtre, ni de vous, mais de l'Évangile. Imitez surtout la simplicité des paroles et des comparaisons que Notre Seigneur fait dans l'Écriture Sainte, parlant au peuple. Hélas ! quelles merveilles ne pouvait-il pas enseigner au peuple ! Que de secrets n'eût-il pas pu découvrir de la Divinité et de ses admirables perfections, lui qui était la Sagesse éternelle de son Père ! Cependant, vous voyez comme il parle intelligiblement, et comment il se sert de comparaisons familières, d'un laboureur, d'un vigneron, d'un champ, d'une vigne, d'un grain de moutarde. Voilà comme il faut que vous parliez, si vous voulez vous faire entendre au peuple, à qui vous annoncerez la parole de Dieu.

      Une autre chose à laquelle vous devez faire une attention toute particulière, c'est d'avoir une grande dépendance de la conduite du Fils de Dieu ; je veux dire que, quand il vous faudra agir, vous fassiez cette réflexion : « Cela est-il conforme aux maximes du Fils de Dieu ? » Si vous trouvez que cela soit, dites : « À la bonne heure, faisons » ; si au contraire, dites : « Je n'en ferai rien. » De plus, quand il sera question de faire quelque bonne oeuvre, dites au Fils de Dieu : « Seigneur, si vous étiez à ma place, comment feriez-vous en cette occasion ? comment instruiriez-vous ce peuple ? comment consoleriez-vous ce malade d'esprit ou de corps ? »... Cherchons à faire que Jésus Christ règne en nous.


04/02/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 199 autres membres