Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 23 octobre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)


Saint(s) du jour : Saint Jean de Capistran, Prêtre (1386-1456)

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Pape Benoît XVI: Reconnaître aujourd'hui les biens éternels


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 7,18-25.

Je sais que le bien n'habite pas en moi, je veux dire dans l'être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c'est d'avoir envie de faire le bien, mais non pas de l'accomplir. Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas. Si je fais ce que je ne voudrais pas, alors ce n'est plus moi qui accomplis tout cela, c'est le péché, lui qui habite en moi. Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc en moi cette loi : ce qui est à ma portée, c'est le mal. Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu. Mais, dans tout mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mon corps. Quel homme malheureux je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ? Et pourtant, il faut rendre grâce à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi, moi, je suis à la fois, par ma raison, serviteur de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, serviteur de la loi du péché.


Psaume 119,66.68.76.77.93.94.

Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés.
Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements.
Que j'aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir.
Jamais je n'oublierai tes préceptes : par eux tu me fais vivre.
Je suis à toi : sauve-moi, car je cherche tes préceptes.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,54-59.

Jésus disait encore à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Pape Benoît XVI
Encyclique « Caritas in veritate », 7 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Reconnaître aujourd'hui les biens éternels


      À côté du bien individuel, il y a un bien lié à la vie en société : le bien commun. C'est le bien du « nous-tous », constitué d'individus, de familles et de groupes intermédiaires qui forment une communauté sociale. Ce n'est pas un bien recherché pour lui-même, mais pour les personnes qui font partie de la communauté sociale... C'est une exigence de la justice et de la charité que de vouloir le bien commun et de le rechercher...

      Tout chrétien est appelé à vivre cette charité, selon sa vocation et selon ses possibilités d'influence au service de la pólis, de la cité. C'est là la voie institutionnelle -- politique peut-on dire aussi -- de la charité, qui n'est pas moins qualifiée et déterminante que la charité qui est directement en rapport avec le prochain, hors des médiations institutionnelles de la cité. L'engagement pour le bien commun, quand la charité l'anime, a une valeur supérieure à celle de l'engagement purement séculier et politique. Comme tout engagement en faveur de la justice, il s'inscrit dans le témoignage de la charité divine qui, agissant dans le temps, prépare l'éternité.

      Quand elle est inspirée et animée par la charité, l'action de l'homme contribue à l'édification de cette cité de Dieu universelle vers laquelle avance l'histoire de la famille humaine. Dans une société en voie de mondialisation, le bien commun et l'engagement en sa faveur ne peuvent pas ne pas assumer les dimensions de la famille humaine tout entière, c'est-à-dire de la communauté des peuples et des nations, au point de donner forme d'unité et de paix à la cité des hommes, et d'en faire, en quelque sorte, la préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu.



23/10/2009
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