vendredi 12 mars 2010
Que peut-il y avoir de supérieur à cette joie, ô Vierge Mère ? (II)
Vraiment tu es bénie entre toutes les femmes, parce que tu as
transformé la malédiction d'Ève en bénédiction ; parce que Adam, qui
auparavant était maudit, a obtenu d'être béni à cause de toi.
Vraiment tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, grâce
à toi, la bénédiction du Père s'est levé sur les hommes et les a
délivrés de l'antique malédiction.
Vraiment tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, grâce
à toi, tes ancêtres sont sauvés,car c'est toi qui vas engendrer le
Sauveur qui leur procurera le salut.
Vraiment tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, sans
avoir reçu de semence, tu as porté ce fruit qui fait don à la terre
entière de la bénédiction, et la rachète de la malédiction d'où
naissent les épines.
Vraiment tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, étant
femme par nature, tu deviens effectivement Mère de Dieu. Car si celui
que tu dois enfanter est en vérité Dieu incarné, tu es appelé Mère de
Dieu à très juste titre, puisque c'est Dieu que tu enfantes en toute
vérité.
Dieu lui-même habite charnellement dans ton sein, il en sort comme
l'époux pour apporter aux hommes la joie et la lumière divine. C'est en
toi, ô Vierge, que Dieu, comme dans un ciel très pur et lumineux, a
établi sa demeure ; de toi, il s'élance comme un époux quittant la
chambre nuptiale ; imitant la course d'un géant, il va parcourir la
carrière de sa vie, qui apportera le salut à tous les vivants et qui,
s'étendant d'une extrémité du ciel à l'autre, remplira toutes choses de
son ardeur divine et de sa lumière vivifiante.
Saint Sophrone de Jérusalem (+ 639)
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.