vendredi 05 septembre 2008
Je suis ta mère, ma petite (I)
Le 12 septembre 1948, vers dix-sept heures, Teresita Castillo,
novice au carmel de Lipa (Philippines), se promène dans le jardin de
son couvent. Soudain, elle aperçoit un arbuste dont les feuilles
remuent puis elle entend une voix douce : « N'aie pas peur, ma fille.
Embrasse le sol. Ce que je vais te dire, tu devras le faire pendant
quinze jours consécutifs. Tu viendras me rendre visite ici. Mange un
peu d'herbe. » Le lundi 13 septembre 1948, à dix-sept heures, Teresita
revient sur les lieux. Elle s'agenouille et récite un Ave Maria. Elle
voit remuer les feuilles de l'arbuste.
Soudain, elle voit une « belle dame », souriante, les mains jointes,
portant un chapelet doré dans la main droite, une robe blanche, une
ceinture étroite ; ses pieds nus sont posés sur un petit nuage à 50 cm
du sol. « Sois fidèle et viens ici, qu'il pleuve ou que le soleil
brille, entend Teresita. « Qui êtes-vous, belle dame ? - Je suis ta
Mère, ma petite. » Le 14 septembre 1948, la Vierge l'attend au même
endroit, les bras ouverts. « Je désire que ce lieu soit béni demain. -
A quelle heure ? - A l'heure à laquelle ta mère supérieure décidera.
N'oublie pas les événements des prochains jours. » La Vierge bénit la
religieuse puis disparaît. Le lendemain, vers quinze heures, l'évêque
auxiliaire de Lipa et l'aumônier du carmel bénissent les lieux.
Teresita voit la Vierge les bras ouverts. « Embrasse la terre et mange
un peu d'herbe. Prends un papier et un crayon, et écris ce que je vais
te dire, dit l'apparition. Mes filles, je vous demande de croire en
moi, et de garder ce message comme un secret entre vous. Aimez- vous
les unes les autres comme de vraies soeurs. Venez souvent me rendre
visite. Faites de ce lieu un endroit sacré et respecté. Cueillez les
pétales. Je vous bénis toutes. »
Après cette apparition, une pluie de pétales de roses est constatée par
toutes les personnes présentes. En fin d'après-midi, la Vierge se
montre à nouveau : « Je veux que vous mettiez ma statue dans ce jardin
et que vous nettoyiez cette partie du jardin pour en faire un lieu de
prière. Dis aux autres soeurs qu'elles doivent croire en ce que je dis
pour ne pas perdre la grâce. Je bénirai toujours la communauté, ma
fille. »
D'après le Dictionnaire des Apparition
du P. René Laurentin - Fayard 2006
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.