vendredi 04 mars 2011
Imitez du moins l’humilité de la Vierge (VI)
Dieu ne répugne point à s'entendre appeler par le nom de ce qu'il a
daigné être, car un peu plus loin, l'Evangéliste fait remarquer que « Il
leur était soumis (Lc II, 31). » Il ; qui, il ? Et à eux; à qui, à eux ?
Un Dieu soumis à des hommes, un Dieu, dis-je, à qui les anges mêmes sont
soumis, les Principautés et les Puissances obéissent, soumis lui-même à
Marie, non seulement à Marie, mais aussi à Joseph à cause de Marie. De
quelque côté que vous vous tourniez, vous avez également de quoi être
frappé d'admiration; le seul embarras est de savoir ce qui mérite le
plus que vous l'admiriez, de l'aimable condescendance du fils ou du
suprême honneur de la mère.
Des deux côtés, même motif de vous étonner, même merveille à admirer;
d'un côté, qu'un Dieu soit soumis à une femme, c'est un exemple
d'humilité sans précédent, et de l'autre, qu'une femme commande à un
Dieu, c'est un honneur que nulle autre ne partage avec elle. Quand on
chante les louanges des vierges, on dit qu'elles suivent l'Agneau
partout où il va (Ap. XIV, 4). Quelle n'est donc pas la gloire de celle
qui même le précède?
Saint Bernard
Homélie sur le Missus Est
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles,
est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen