Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 25 octobre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 29e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Saints Crépin et Crépinien (+ 285)

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Guillaume de Saint-Thierry : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 4,7-16.

Chacun d'entre nous a reçu le don de la grâce comme le Christ nous l'a partagée. C'est pourquoi l'Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, emmenant des prisonniers, il a fait des dons aux hommes. Que veut dire : Il est monté ? - Cela veut dire qu'il était d'abord descendu jusqu'en bas sur la terre. Et celui qui était descendu est le même qui est monté au plus haut des cieux pour combler tout l'univers. Et les dons qu'il a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ. Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ. Alors, nous ne serons plus comme des enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d'idées, au gré des hommes, eux qui emploient leur astuce à nous entraîner dans l'erreur. Au contraire, en vivant dans la vérité de l'amour, nous grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu'à lui, car il est la Tête. Et par lui, dans l'harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux connexions internes qui le maintiennent, selon l'activité qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l'amour.


Psaume 122(121),1-2.3-4.4-5.

Quelle joie quand on m'a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un!
C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.
C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit, le siège de la maison de David.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,1-9.

A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Guillaume de Saint-Thierry (vers 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n° 5 (trad. cf. Pain de Cîteaux, 21 et SC 324, p. 99)

« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez »


      Pauvre de moi, ma conscience m'accuse sans cesse et la vérité ne peut pas m'excuser en disant : il n'a pas su ce qu'il faisait. Pardonne donc, Seigneur, au prix de ton précieux sang, tous les péchés où je suis tombé, consciemment ou inconsciemment... Oui, Seigneur, j'ai vraiment péché, et volontairement, et beaucoup. Après avoir reçu la connaissance de ta vérité, j'ai offensé l'Esprit de grâce ; pourtant, lors de mon baptême, il m'avait accordé gratuitement la rémission des péchés. Mais moi, après avoir reçu la connaissance de ta vérité, je suis revenu à mes péchés, « comme le chien à son vomissement » (2P 2,22 ; Pr 26,11).

      Ô Fils de Dieu, t'ai-je foulé aux pieds en te reniant ? Pourtant je ne peux pas dire que Pierre, en te reniant, t'a foulé aux pieds, lui qui t'aimait si ardemment, même s'il t'a renié une première fois, une deuxième et une troisième fois... À moi aussi Satan a parfois réclamé ma foi pour la passer au crible comme du froment ; mais ta prière est descendue jusqu'à moi, de sorte que ma foi n'a jamais failli (Lc 22,31-32), elle ne t'a pas abandonné... Tu sais combien j'ai toujours voulu adhérer à la foi en toi ; toi donc, garde-moi dans cette volonté jusqu'au bout.

      Toujours j'ai cru en toi..., toujours je t'ai aimé, même quand j'ai péché contre toi. Mes péchés, je les regrette, et à en mourir. Mais de mon amour, je n'ai aucun regret, sinon de ne pas t'avoir aimé autant que je l'aurais dû.



25/10/2008
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