samedi 24 avril 2010
Notre-Dame de Lujan (I)
En 1630, un portugais résidant dans l'État du Rio de la Plata,
propriétaire d'un immense territoire dans le pays (Sumanpa-Santiago del
Estero), à 1200 km de Buenos-Aires, voulu édifier une chapelle à la
sainte Mère de Dieu dans son domaine pour réveiller la foi de la
population environnante. Il demanda à un de ses compatriotes qui vivait
à Sao Paolo, au Brésil, de lui envoyer une statuette de Notre-Dame.
L'ami, ne sachant pas comment le fermier voulait que Notre-Dame soit
représentée, envoya deux statuettes : l'une de la Vierge à l'enfant,
l'autre en Immaculée Conception. Ayant d'abord été transportés par mer,
les statuettes furent ensuite placés dans un des chariots du convoi
apprêté pour ce long voyage.
Après avoir passé la nuit sur les berges du fleuve Lugan, le convoi ne
put repartir au matin parce les boeufs du chariot portant les deux
statuettes refusèrent d'avancer. Les bouviers insistèrent, ils s'y
mirent tous ensemble : rien n'y fit ! Voyant là un évènement
extraordinaire, ils décidèrent d'alléger le chariot du poids des deux
petites statuettes. Quand la statuette de la Vierge à l'Enfant fut ôté,
les boeufs restèrent figés. Quand on ôta la statuette de l'Immaculée
Conception, ils se mirent en mouvement.
On décida que la statuette de l'Immaculée Conception resterait en ce
lieu puisque de toute évidence, la Vierge voulait que ce fut là son
domicile. La statuette de la Vierge à l´Enfant, elle, continua son
voyage de mille cent cinquante kilomètres jusqu'à Sumampa. Elle y est
encore vénérée sous le titre de Notre-Dame de Consolation.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.