samedi 17 juillet 2010
Notre Dame du Mont Carmel : le jardin des grâces de Dieu.
« Carmel » est un mot hébreu. On a pensé qu'il venait de « Kerem », qui
veut dire jardin, vigne, et de « el » qui veut dire Dieu, de sorte que
« Carmel » voudrait dire « la vigne » ou le « jardin de Dieu ».
Ce mot « Kerem » est un nom commun qui a été appliqué « par antonomase
», c'est-à-dire en en faisant pratiquement un nom propre, à cette
montagne du Carmel, en raison, précisément, de sa fertilité et de la
luxuriance de sa végétation. Ces caractéristiques en faisaient pour
ainsi dire « le jardin » par excellence de la Palestine. Si on approche
ce fait de toute une série de passages de l'Ancien Testament où il est
parlé du Carmel, on s'aperçoit que cette montagne est devenue très
vite, dans la littérature prophétique et poétique d'Israël, le symbole
de la grâce : le Carmel est le jardin de la beauté et de la fécondité
verdoyante, l'image des grâces et des bénédictions de Dieu sur son
peuple.
Ce qui est dit de la Terre Sainte en général, « la terre où
coulent le lait et le miel », est dit d'une manière privilégiée de
cette partie de la Terre Sainte qu'est le Mont Carmel. Celui-ci
apparaît ainsi comme le coeur de la Terre promise, comme ce qu'il y a
de plus beau en elle : il est le symbole de la grâce de Dieu, bien
commun de toute la Terre promise..
Et, tout ce qui se passe dans l'Ancienne Alliance étant
l'image, le « type » de ce qui s'accomplira dans la Nouvelle, le nom du
Carmel conservera dans celle-ci la signification symbolique qu'il avait
dans celle-là. Il désignera toujours le jardin des grâces de Dieu.
Joseph de Sainte Marie, OCD
La Vierge du Mont Carmel,
P. Lethielleux 1985
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.