samedi 17 avril 2010
Le parfum de l'icône (III)
Et voici l'icône à Montréal, dans la chambre de José Munos. A la fin de
novembre, en pleine nuit, il est éveillé par un parfum intense, parfum
de rose ou, plus exactement du saint chrême utilisé pour le sacrement
de la chrismation. Ce chrême ou myrrhon est lui-même une prodigieuse
synthèse de parfums.
José Munos, en cette nuit de novembre 1982, constate que le parfum
vient de l'icône, d'une sorte d'huile qu'elle exsude, notamment de
minces filets de myrrhon qui coulent des mains de l'Enfant. L'icône est
alors solennellement amenée dans la petite cathédrale de Montréal.
Depuis, elle n'a cessé d'exsuder cette huile mystérieuse. On la
recueille sur du coton, que l'on divise et partage entre les fidèles.
Il suffit d'un petit morceau de coton pour embaumer une pièce, parfois
une âme. José Munos, gardien timide de la « Portaïtissa » emmène
parfois l'icône au-delà des mers, dans les paroisses et monastères de
la juridiction à laquelle il appartient. L'icône, elle, n'appartient à
personne.
Olivier Clément
France catholique du 30 mai 1986
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.