Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 13 décembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 2e semaine de l'Avent


Saint(s) du jour : Ste Lucie de Syracuse, vierge et martyre (+ 305)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Augustin : « Il marchera devant le Seigneur avec l'esprit et la puissance d'Elie » (Lc 1,17)


Livre de l'Ecclésiastique 48,1-4.9-11.

Le prophète Élie surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche. Il fit venir la famine sur les hommes d'Israël, et, dans son ardeur, en fit périr un grand nombre. Par la parole du Seigneur, il ferma le ciel, et à trois reprises il en fit descendre le feu. Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges !Qui pourrait se glorifier d'être ton égal ? toi qui fus emporté dans un tourbillon de feu par un char aux coursiers de feu ; toi qui fus préparé pour la fin des temps, ainsi qu'il est écrit, afin d'apaiser la colère avant qu'elle n'éclate, afin de ramener le coeur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob, heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi nous posséderons la vraie vie.


Psaume 80(79),2-3.15-16.18-19.

Berger d'Israël, écoute, toi qui conduis Joseph, ton troupeau : resplendis au-dessus des Kéroubim,
devant Éphraïm, Benjamin, Manassé ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver.
Dieu de l'univers reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la,
celle qu'a plantée ta main puissante, le rejeton qui te doit sa force.
Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,10-13.

Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de St Jean, n° 4

« Il marchera devant le Seigneur avec l'esprit et la puissance d'Elie » (Lc 1,17)


      « Pourquoi donc les scribes, c'est-à-dire les docteurs de la Loi, disent-ils qu'il faut qu'Elie vienne d'abord ? » Le Seigneur leur répond : « Elie est déjà venu, et ils lui ont fait souffrir tout ce qu'ils ont voulu, et si vous voulez le comprendre, c'est Jean le Baptiste. » Ainsi notre Seigneur Jésus Christ dit expressément : « Elie est déjà venu » et qu'il s'agit de Jean Baptiste. Mais quand on interroge Jean, il déclare qu'il n'est pas plus Elie qu'il n'est le Christ (Jn 1,20s)... Pourquoi donc affirme-t-il : « Je ne suis pas Elie » tandis que le Seigneur dit à ses disciples qu'il est Elie ? Notre Seigneur voulait parler symboliquement de son avènement à venir et dire que Jean était venu dans l'esprit d'Elie. Ce que Jean a été pour le premier avènement, Elie le sera pour le second. Il y a deux avènements pour le Juge, il y a aussi deux précurseurs. Le juge est le même dans les deux avènements, mais il y a deux précurseurs... Le juge devait d'abord venir pour être jugé ; il a envoyé devant lui un premier précurseur, et il l'a appelé Elie, parce qu'Elie sera pour le second avènement ce que Jean a été pour le premier.

      Considérez, frères bien-aimés, combien cette explication est fondée sur la vérité. Au moment où Jean a été conçu...le Saint Esprit avait fait cette prédiction qui devait s'accomplir en lui : « Il sera le précurseur du Très-Haut, dans l'esprit et la puissance d'Elie » (Lc 1,17)... Qui pourra comprendre ces choses ? Celui qui aura imité l'humilité du précurseur et connu la majesté du juge. Personne n'a été plus humble que ce saint précurseur. Cette humilité de Jean constitue son plus grand mérite ; il aurait pu tromper les hommes, passer pour le Christ, être regardé comme le Christ, tant était grandes sa grâce et sa vertu, et cependant il déclare ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. --Es-tu Elie ?... --Je ne suis pas Elie. »



15/12/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 207 autres membres