samedi 09 octobre 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le samedi de la 27e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Jean Léonardi, fondateur († 1609), St
Denis de Paris, évêque, et comp. (c. 270), Bx
John Henry Newman, prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien (†
1890)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Sophrone de
Jérusalem :
«
Heureuse la mère qui t'a porté »
Lettre de saint Paul
Apôtre aux Galates 3,22-29.
Frères, d'après l'Écriture, tout a été enfermé sous la domination du péché,
afin que la promesse de Dieu se réalise pour les croyants par la foi en Jésus
Christ.
Avant que vienne le temps de la foi, nous étions des prisonniers, enfermés
sous la domination de la loi de Moïse, en attendant l'heure où la foi serait
révélée.
Ainsi, pour que nous devenions des justes par la foi, la Loi, comme un
surveillant, nous a menés jusqu'au Christ.
Et maintenant qu'est venu le temps de la foi, nous ne sommes plus sous la
domination de ce surveillant.
Car en Jésus Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi.
En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le
Christ ;
il n'y a plus ni juif ni païen, il n'y a plus ni esclave ni homme libre, il
n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu'un dans le
Christ Jésus.
Et si vous appartenez au Christ, c'est vous qui êtes la descendance
d'Abraham ; et l'héritage que Dieu lui a promis, c'est à vous qu'il
revient.
Psaume 105(104),2-4.6.5.7.
chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent
Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ;
vous, la race d'Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu'il a choisis.
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites, de ses prodiges, des jugements
qu'il prononça,
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour
l'univers.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Luc 11,27-28.
Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la
foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et
qui t'a nourri de son lait ! »
Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la
parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Sophrone de Jérusalem (?-639), moine, évêque
Homélie pour l'Annonciation, 2 ; PG 87, 3, 3241 (trad. bréviaire )
« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28)
Et que peut-il y avoir de supérieur à cette joie, ô Vierge Mère ? Que peut-il
y avoir au-dessus de cette grâce ?... Vraiment « tu es bénie entre toutes les
femmes » (Lc 1,42), parce que tu as transformé la malédiction d'Ève en
bénédiction ; parce que Adam, qui auparavant était maudit, a obtenu d'être
béni à cause de toi.
Vraiment « tu es bénie entre toutes les
femmes », parce que, grâce à toi, la bénédiction du Père s'est levée sur les
hommes et les a délivrés de l'antique malédiction.
Vraiment «
tu es bénie entre toutes les femmes », parce que, grâce à toi, tes ancêtres
sont sauvés, car c'est toi qui vas engendrer le Sauveur qui leur procurera le
salut.
Vraiment, « tu es bénie entre toutes les femmes »,
parce que, sans avoir reçu de semence, tu as porté ce fruit qui fait don à la
terre entière de la bénédiction, et la rachète de la malédiction d'où naissent
les épines.
Vraiment, « tu es bénie entre toutes les femmes
», parce que, étant femme par nature, tu deviens effectivement Mère de Dieu.
Car si celui que tu dois enfanter est en vérité Dieu incarné, tu es appelée
Mère de Dieu à très juste titre, puisque c'est Dieu que tu enfantes en toute
vérité.