Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 07 novembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 31e semaine du temps ordinaire (de la férie)


Saint(s) du jour : Saint Willibrord, evêque d'Echternach (+ 739),  Sainte Carine et sa famille (Morte vers 360)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Clément d'Alexandrie : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 16,3-9.16.22-27.

Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ, eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d'ailleurs pas seul à leur avoir de la reconnaissance, toutes les Églises du monde païen en ont aussi. Saluez l'Église qui se rassemble chez eux. Saluez mon ami Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d'Asie. Saluez Marie, qui s'est donné beaucoup de peine pour vous. Saluez Andronique et Junias, mes compatriotes, qui ont été en prison avec moi. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi. Saluez Ampliat, mon ami dans le Seigneur. Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon ami Stakys. Saluez-vous les uns les autres en échangeant le baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent. Et moi, Tertius, à qui cette lettre a été dictée, je vous salue dans le Seigneur. Gaïus vous salue, lui qui m'a ouvert sa maison, à moi et à toute l'Église. Éraste, le trésorier municipal, et notre frère Quartus vous saluent. Gloire à Dieu, qui a le pouvoir de vous rendre forts conformément à l'Évangile que je proclame en annonçant Jésus Christ. Oui, voilà le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd'hui il est manifesté. Par ordre du Dieu éternel, et grâce aux écrits des prophètes, ce mystère est porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi. Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus Christ et pour les siècles des siècles. Amen.


Psaume 145(144),2-3.4-5.10-11.

Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite.
D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits,


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,9-15.

Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande. Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. » Les pharisiens, eux qui aimaient l'argent, entendaient tout cela, et ils ricanaient à son sujet. Il leur dit alors : « Vous êtes, vous, ceux qui se présentent comme des justes aux yeux des hommes, mais Dieu connaît vos coeurs, car ce qui est prestigieux chez les hommes est une chose abominable aux yeux de Dieu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien


« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent »


      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi » (Mc 10,21). Il est la voie où marche celui qui a le coeur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions.

      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même. Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une oeuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un coeur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare « bienheureux » ; il l'appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3)...

      A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son coeur, au lieu du Saint Esprit. Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel. En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du coeur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. » (Mt 6,21)



09/11/2009
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