Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 07 août 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 18° semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Gaétan (Cajetan) de Thienne, fondateur († 1547)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Thomas More : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)


Livre d'Habacuc 1,12-17.2,1-4.

Depuis les temps anciens, n'es-tu pas le Seigneur, mon Dieu, mon Dieu saint, toi qui es immortel ? Tu as désigné les Chaldéens, Seigneur, pour exécuter le jugement ; tu en as fait un roc pour exercer le châtiment. Tes yeux sont trop purs pour voir faire le mal, tu ne peux supporter la vue de l'oppression. Alors, pourquoi regardes-tu ces perfides, pourquoi restes-tu silencieux quand le méchant engloutit l'homme juste ? Tu as fait l'homme comme les poissons de la mer, et comme les reptiles que personne ne domine. Pourtant le Chaldéen pêche les uns et les autres avec son hameçon, les prend avec son épervier, et les recueille dans ses filets, ce qui le remplit de joie et d'allégresse ! Alors il offre des sacrifices à son épervier, il fait fumer de l'encens devant ses filets, car il leur doit une prise abondante et une nourriture copieuse. C'est ainsi qu'il vide son épervier en massacrant les peuples sans pitié. Je veux me tenir à mon poste de garde, rester debout sur mon rempart, guetter ce que Dieu me dira, et comment il répliquera à mes plaintes. Alors le Seigneur me répondit : Tu vas mettre par écrit la vision, bien clairement sur des tablettes, pour qu'on puisse la lire couramment. Cette vision se réalisera, mais seulement au temps fixé ; elle tend vers son accomplissement, elle ne décevra pas. Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure. Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité.


Psaume 9(9A),8-9.10-11.12-13.

Mais il siège, le Seigneur, à jamais : pour juger, il affermit son trône ;
il juge le monde avec justice et gouverne les peuples avec droiture.
Qu'il soit la forteresse de l'opprimé, sa forteresse aux heures d'angoisse :
ils s'appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ; jamais tu n'abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.
Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion, annoncez parmi les peuples ses exploits !
Attentif au sang versé, il se rappelle, il n'oublie pas le cri des malheureux.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,14-20.

Quand Jésus, Pierre, Jacques et Jean rejoignirent la foule, après que Jésus eut été transfiguré sur la montagne, un homme s'approcha, il lui dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d'épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l'eau. Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir. » Jésus leur dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi ici. » Jésus l'interpella vivement, le démon sortit de lui et à l'heure même l'enfant fut guéri. Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? » Jésus leur répond : « C'est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : 'Transporte-toi d'ici jusque là-bas', et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Thomas More (1478-1535), homme d'Etat anglais, martyr
Dialog of Comfort against Tribulation (trad. Ecrits des saints, Soleil Levant, p. 23-24)

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)


      « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Méditons les paroles du Christ et disons-nous : si nous ne permettions pas à notre foi de tiédir et même de refroidir, de perdre sa force en éparpillant nos pensées sur des futilités, nous cesserions d'accorder de l'importance aux choses de ce monde, et nous ramasserions notre foi dans un petit coin de notre âme.

      Nous la sèmerions alors comme la graine de moutarde dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes, et le germe grandirait. Avec une ferme confiance dans la parole de Dieu nous soulèverons une montagne d'afflictions tandis que, si notre foi est chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière. Pour terminer cet entretien, je vous dirai que, puisque tout réconfort spirituel suppose une base de foi, et que personne d'autre que Dieu ne peut la donner, nous ne devons cesser jamais de la lui demander.






09/08/2010
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