Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 06 septembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 22e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Bx Bertrand de Garrigues, o.p. (+ 1230)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Aelred de Rielvaux : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,1-5.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. » Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, I, 19.29 ; PL 195,522-530

« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »


      Chaque jour de la création est grand, admirable, mais nul ne peut se comparer au septième ; alors ce n'est pas la création de l'un ou l'autre élément naturel qui est proposée à notre contemplation, mais le repos de Dieu lui-même et la perfection de toutes les créatures. Car nous lisons : « Le septième jour, Dieu acheva son oeuvre qu'il avait faite, et il se reposa de toute l'oeuvre qu'il avait créée » (Gn 2,2). Grand est ce jour, insondable ce repos, magnifique ce sabbat ! Ah, si tu pouvais comprendre ! Ce jour n'est pas tracé par la course du soleil visible, ne commence pas à son lever, ne finit pas à son couchant ; il n'a ni matin ni soir (cf Gn 1,5)...

      Écoutons celui qui nous invite au repos : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau ; je restaurerai vos forces » (Mt 11,28). C'est la préparation du sabbat. Quant au sabbat lui-même, écoutons encore : « Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; alors vous trouverez le repos » (v. 29). Voilà le repos, la tranquillité, voilà le vrai sabbat.

      Car ce joug ne pèse pas, il unit ; ce fardeau a des ailes, non du poids. Ce joug, c'est la charité ; ce fardeau, c'est l'amour fraternel. C'est là où on trouve le repos ; là, on célèbre le sabbat ; là, on est délivré de l'esclavage... Et si, d'aventure, notre infirmité laisse échapper quelque faute, la fête de ce sabbat n'est pas interrompue, car « la charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8).


06/09/2008
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