samedi 04 décembre 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le samedi de la 1e
semaine de l'Avent
Saint(s) du jour : St
Jean Damascène, prêtre et docteur de l'Église († 749), Ste
Barbe, vierge et martyre († 255)
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Saint Cyprien :
« Le
Royaume des cieux est tout proche »
Livre d'Isaïe
30,19-21.23-26.
Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras. Quand
tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu'il t'aura entendu, il te
répondra.
Dans l'angoisse, le Seigneur te donnera du pain, et de l'eau dans la détresse.
Celui qui t'instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront.
Quand tu devras aller ou à droite ou à gauche, tes oreilles entendront celui
qui te dira : « Voici le chemin, prends-le ! »
Le Seigneur te donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre,
et le pain que produira la terre sera riche et nourrissant. Ton bétail ira
paître, ce jour-là, sur de vastes pâturages.
Les bœufs et les ânes qui travaillent dans les champs mangeront un fourrage
salé, étalé avec la fourche.
Sur toutes les montagnes et sur toutes les hauteurs couleront des ruisseaux.
Au jour du grand massacre, quand tomberont les tours de défense,
la lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, - autant
qu'en une semaine entière - le jour où le Seigneur pansera la blessure de son
peuple et guérira ses meurtrissures.
Psaume
147(146),1-2.3-4.5-6.
Alléluia ! Il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de chanter sa
louange !
Le Seigneur rebâtit Jérusalem, il rassemble les déportés d'Israël ;
il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures.
Il compte le nombre des étoiles, il donne à chacune un nom ;
il est grand, il est fort, notre Maître : nul n'a mesuré son
intelligence.
Le Seigneur élève les humbles et rabaisse jusqu'à terre les impies.
Évangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs
synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute
maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et
abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les
ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa
moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les
esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
La prière du Seigneur, 94 (trad. bréviaire)
« Que ton règne vienne » (Mt 6,10). Nous demandons que le règne
de Dieu se réalise pour nous, dans le sens où nous implorons que son nom soit
sanctifié en nous. En effet, quand est-ce que Dieu ne règne pas ? Et quand a
commencé ce qui en lui a toujours existé et ne cessera jamais ? Nous demandons
donc que vienne notre règne, celui que Dieu nous a promis, celui que le Christ
nous a obtenu par sa Passion et son sang. Ainsi, après avoir été des esclaves
en ce monde, nous serons des rois, lorsque le Christ sera souverain, comme
lui-même nous le promet lorsqu'il dit : « Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde »
(Mt 25,34).
Mais il est possible, frères bien-aimés, que
le Christ en personne soit ce règne de Dieu, dont nous désirons chaque jour la
venue, dont nous souhaitons que l'avènement se présente bientôt à nous. Car,
de même qu'il « est la résurrection » (Jn 11,25), puisque nous ressuscitons en
lui, on peut comprendre de même qu'il est le règne de Dieu, puisque c'est en
lui que nous régnerons.