samedi 03 avril 2010
Ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ?
Mais quelqu'un dira peut-être :
Ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ? - Oui très certainement !
N'espérait-elle pas le voir ressusciter bientôt ? - Si, en toute confiance.
Et malgré cela, elle souffrit quand il fut crucifié ? - Assurément, et avec violence !
- Mais qui es-tu donc, frère, et d'où te vient cette sagesse de
t'étonner plus de la compassion de Marie que de la passion du fils de
Marie ? Lui pouvait mourir de la mort du corps, et vous voulez que
Marie ne soit pas morte avec lui, de la mort du coeur ? Là, c'est
l'oeuvre d'un amour que personne ne surpasse, ici c'est l'effet d'un
amour qui, après lui, n'aura jamais son égal.
Saint Bernard (1091-1153),
Sermon des douze étoiles, §15,
dans Ecrits sur la Vierge Marie,
Mediaspaul, Paris 1995, p. 36-37
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.