samedi 01 août 2009
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le samedi de la 17e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St Alphonse-Marie de Liguori, évêque, fondateur et docteur de l'Eglise (+ 1787)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Diadoque de Photicé : « Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25)
Livre du Lévitique 25,1.8-17.
Le Seigneur adressa la parole à Moïse sur le mont Sinaï : « Vous compterez sept semaines d'années, c'est-à-dire sept fois sept ans, quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, en la fête du Grand Pardon, vous ferez retentir la trompette pour les acclamations ; ce jour-là, vous sonnerez de la trompette dans tout le pays. Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous rentrera dans ses biens, chacun de vous retournera dans sa famille. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne ferez pas les semailles, vous moissonnerez le grain qui aura poussé tout seul, vous vendangerez la vigne en broussaille. Le jubilé sera pour vous une année sainte, vous mangerez ce qui pousse dans les champs. En cette année jubilaire, chacun de vous rentrera dans ses biens. Si tu dois vendre ou acheter dans l'intervalle, ne fais aucun tort à ton frère. Celui qui achète tiendra compte des années écoulées depuis le jubilé ; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir. Plus il restera d'années, plus tu augmenteras le prix ; moins il en restera, plus tu réduiras le prix, car la vente se fait d'après le nombre des récoltes. Tu ne feras aucun tort à ton prochain, tu craindras ton Dieu, je suis le Seigneur votre Dieu.
Psaume 67(66),2-3.5.7-8.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l'adore !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,1-12.
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n'as pas le droit de vivre avec elle. » Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Diadoque de Photicé (v. 400-?), évêque
La Perfection spirituelle, 12 (trad. Solesmes, Lectionnaire II, p.149 rev.)
Celui qui aime sa propre vie (Jn 12,25) ne peut pas aimer Dieu, mais celui qui, à cause des richesses débordantes de l'amour divin, ne s'attache pas à lui-même, celui-là aime Dieu. Un tel homme ne cherche jamais sa propre gloire mais celle de Dieu, car celui qui aime sa propre vie cherche sa propre gloire. Celui qui s'attache à Dieu aime la gloire de son créateur. En effet, c'est le propre d'une âme sensible à l'amour de Dieu que de chercher constamment la gloire de Dieu chaque fois qu'elle accomplit les commandements, et de se réjouir de son propre abaissement. Car la gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l'abaissement convient à l'homme, car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : « Lui, il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue » (Jn 3,30).