Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 30 juillet 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le mercredi de la 17e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Julitte (Juliette), vierge et martyre (+ 303),   St Pierre Chrysologue, archevêque et docteur de l'Eglise (+ 450)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : Un trésor caché


Livre de Jérémie 15,10.16-21.

Malheur à moi, ô ma mère ! Pourquoi m'avoir enfanté, moi qui suis un élément de contestation et de dispute pour tout le pays ? Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne, et pourtant tout le monde me maudit ! Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon coeur, parce que ton nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l'univers. Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs pour m'y divertir ;sous le poids de ta main, je me suis assis à l'écart, parce que tu m'as rempli d'indignation. Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi comme un ruisseau décevant, aux eaux intermittentes ? A tout cela le Seigneur répondit :« Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C'est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux. Je te dresserai devant ce peuple comme un rempart de bronze infranchissable ;ils te combattront, mais ils ne pourront pas te vaincre, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer. Je t'arracherai à la main des méchants, je te délivrerai de la poigne des violents. Parole du Seigneur. »


Psaume 59(58),2-5.10-11.17.6.18.

Délivre-moi des mes ennemis, mon Dieu ; de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ; des meurtriers, sauve-moi.
Voici qu'on me prépare une embuscade : des puissants se jettent sur moi.
Je n'ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur, pourtant ils accourent et s'installent. Réveille-toi ! Viens à moi, regarde,
Auprès de toi, ma forteresse, je veille ; [R] oui, mon rempart, c'est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi : avec lui je défie mes adversaires.
Et moi, je chanterai ta force, au matin j'acclamerai ton amour. Tu as été pour moi un rempart, un refuge au temps de ma détresse.
Seigneur, Dieu de l'univers, Dieu d'Israël : [lève-toi et punis tous ces païens, sans pitié pour tous ces traîtres de malheur !
Je te fêterai, toi, ma forteresse : [R] oui, mon rempart, c'est Dieu, le Dieu de mon amour.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,44-46.

Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Lettre 145 (OC, Cerf DDB 1992, p. 470)

Un trésor caché


      L'épouse [du Cantique] des Cantiques dit...qu'elle se leva de son lit pour chercher son Bien-aimé dans la ville, mais ce fut en vain ; après être sortie de la cité elle trouva Celui que son coeur aimait (Ct 3,1-4). Jésus ne veut pas que nous trouvions dans le repos sa présence adorable, il se cache... Oh ! quelle mélodie pour mon coeur que ce silence de Jésus. Il se fait pauvre afin que nous puissions lui faire la charité, il nous tend la main comme un mendiant afin qu'au jour radieux du jugement, alors qu'il paraîtra dans sa gloire, il puisse nous faire entendre ces douces paroles : « Venez, les bénis de mon Père, car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, je ne savais où loger et vous m'avez donné un asile, j'étais en prison, malade, et vous m'avez secouru » (Mt 25,34-36). C'est Jésus lui-même qui a prononcé ces mots, c'est lui qui veut notre amour, qui le mendie. Il se met pour ainsi dire à notre merci, il ne veut rien prendre sans que nous le lui donnions...

      Jésus est un trésor caché, un bien inestimable que peu d'âmes savent trouver car il est caché et le monde aime ce qui brille. Ah ! si Jésus avait voulu se montrer à toutes les âmes avec ses dons ineffables, sans doute il n'en est pas une seule qui l'aurait dédaigné, mais il ne veut pas que nous l'aimions pour ses dons, c'est lui-même qui doit être notre récompense.

      Pour trouver une chose cachée, il faut se cacher soi-même ; notre vie doit donc être un mystère, il nous faut ressembler à Jésus, à Jésus dont le visage était caché (Is 53,3)... Jésus t'aime d'un amour si grand que si tu le voyais tu serais dans une extase de bonheur..., mais tu ne le vois pas et tu souffres. Bientôt Jésus « se lèvera pour sauver tous les doux et les humbles de la terre » (Ps 75,10).





30/07/2008
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