mercredi 28 avril 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mercredi de la 4e
semaine de Pâques
Saint(s) du jour : Ste
Jeanne Beretta Molla (1922-1962), St
Louis-Marie Grignon de Montfort, prêtre (+ 1716)
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Saint Anselme :
«
Je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans
les ténèbres »
Livre des Actes des
Apôtres 12,24-25.13,1-5.
La parole de Dieu était féconde et se multipliait.
Barnabé et Saul, ayant accompli leur service en faveur de Jérusalem, s'en
retournèrent à Antioche, en prenant avec eux Jean surnommé Marc.
Or il y avait dans cette Église d'Antioche des prophètes et des hommes chargés
d'enseigner : Barnabé, Syméon surnommé Niger, Lucius de Cyrène, Manahène, ami
d'enfance du prince Hérode, et Saul.
Un jour qu'ils célébraient le culte du Seigneur et qu'ils observaient un
jeûne, l'Esprit Saint leur dit : « Détachez pour moi Barnabé et Saul en vue de
l'oeuvre à laquelle je les ai appelés. »
Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les
laissèrent partir.
Quant à eux, ainsi envoyés en mission par le Saint-Esprit, ils descendirent
jusqu'à Séleucie, et de là prirent un bateau pour l'île de Chypre ;
arrivés à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues. Ils
avaient Jean-Marc pour les seconder.
Psaume 67(66),2-3.5.6.8.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour
nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu'ils te rendent grâce tous
ensemble !
Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l'adore !
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Jean 12,44-50.
Jésus affirmait avec force: "Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il
croit, mais en celui qui m'a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit
en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai
pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le
condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour.
Car ce que j'ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m'a envoyé,
m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je
le déclare comme le Père me l'a dit. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église
Méditations (trad. Maredsous 1923, p. 142 rev. Tournay)
Ô bon Maître, Jésus Christ, j'étais sans aucun secours, je ne demandais
rien, je n'y pensais même pas, et ta lumière m'a éclairé dans ma nuit... Tu as
écarté de moi le fardeau qui m'écrasait, tu as repoussé ceux qui
m'assaillaient, tu m'as appelé d'un nom nouveau (Ap 2,17), emprunté au tien,
le nom de chrétien. J'étais accablé, tu m'as redressé. Tu m'as dit : «
Confiance, je t'ai racheté, moi qui ai donné ma vie pour toi. Si tu veux
t'attacher à moi, tu échapperas au mal et à l'abîme où tu cours, je te
conduirai en mon Royaume... »
Oui, Seigneur, tu as tout fait
pour moi ! J'étais dans les ténèbres et je n'en savais rien..., je descendais
vers le gouffre de l'injustice, j'étais tombé dans la misère du temps pour
tomber plus bas encore. Et à l'heure où je me trouvais sans secours, tu m'as
éclairé. Sans même que je te le demande, tu m'as illuminé. En ta lumière, j'ai
vu ce qu'étaient les autres et ce que je suis...; tu m'as donné confiance en
mon salut, toi qui as donné ta vie pour moi... Je le reconnais, ô Christ, je
me dois tout entier à ton amour.