mercredi 17 février 2010
Elle m'a présenté deux couronnes
Le Père Maximilien Kolbe, né en Pologne dans une famille assez pauvre
mais profondément croyante, était assez turbulent jusqu'au jour où sa
mère s'écrit : « Mon pauvre enfant, qu'est-ce que tu deviendras ? ».
Cette question le bouleverse.
Il s'ensuit un événement fondamental qu'il avouera à sa mère : « J'ai
beaucoup prié la Saint Vierge de me dire ce que je deviendrai. Alors
elle m'est apparue en tenant deux couronnes, l'une blanche et l'autre
rouge. Elle m'a regardé avec amour et me les a proposées. La blanche
signifie que je serai toujours pur et la rouge que je serai martyr. Je
les ai acceptées toutes les deux ! »
Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père
Maximilien Kolbe et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à
la prison de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant
que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à Niepokalanow:
«L'Immaculée Mère très aimante, nous a toujours entourés de tendresse
et veillera toujours Laissons-nous conduire par Elle, de plus en plus
parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin
que, remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour,
sauver toutes les âmes».
Et quelques jours plus tard, le Père Kolbe est transféré au camp d'Auschwitz.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.