Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 15 septembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Notre Dame des Douleurs, mémoire


L'Eglise fête : Notre-Dame des Douleurs - Mémoire
Saint(s) du jour : Ste Catherine de Gênes, veuve (1447-1510)

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Bienheureux Guerric d'Igny : « Voici ta mère »


Lettre aux Hébreux 5,7-9.

Le Christ, pendant les jours de sa vie mortelle, a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort; et, parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.


Psaume 31(30),2-3.4.5-6.15-16.20.

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ;
écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ; oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent.
Qu'ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-27.

Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l'Assomption ; PL 185A,187 (trad. Orval)

« Voici ta mère »


      Marie a engendré un fils ; et comme celui-ci est le Fils unique du Père dans les cieux, il est le fils unique de sa mère sur la terre... Cependant cette seule vierge mère, qui a eu la gloire de mettre au monde le Fils unique de Dieu embrasse ce même Fils dans tous les membres de son Corps et ne rougit pas d'être appelée la mère de tous ceux en qui elle reconnaît le Christ déjà formé ou sur le point de l'être. Ève, qui jadis a légué à ses enfants la condamnation à mort avant même qu'ils aient vu le jour, a été appelée « la mère des vivants » (Gn 3,20)... Mais puisqu'elle n'a pas répondu au sens de son nom, c'est Marie qui en a réalisé le mystère. Comme l'Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous ceux qui sont renés à la vie. Elle est vraiment la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes ; et en l'engendrant elle a en quelque sorte régénéré tous ceux qui allaient en vivre...
      
      Cette bienheureuse mère du Christ, qui se sait mère des chrétiens en raison de ce mystère, se montre aussi leur mère par le soin qu'elle prend d'eux et l'affection qu'elle leur témoigne. Elle n'est pas dure envers eux comme s'ils n'étaient pas à elle. Ses entrailles fécondées une seule fois, mais non pas épuisées, ne cessent d'enfanter le fruit de la bonté. « Le fruit béni de ton sein » (Lc 1,42), douce mère, t'a laissée toute remplie d'une bonté inépuisable : né de toi une seule fois, il demeure toujours en toi.




15/09/2010
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