Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 13 mai 2009

13 mai - Portugal. 1° apparition à Fatima : « Je suis du Ciel » (1917) - attentat contre JP II (1981)

Une main a tiré, une autre a guidé la balle (I)

Le 13 mai, le Saint-Père avait déjeuné avec le Pr Lejeune, son épouse et un autre invité, puis il se rendit place Saint Pierre pour l'audience générale, dans la plus grande tranquillité. Alors qu'il faisait le tour de la place et approchait de la porte de bronze, le Turc Mehmet Ali Agça a tiré sur lui, le blessant au ventre, au coude droit et à l'index de la main gauche.

Une balle a touché l'index avant de traverser l'abdomen. J'étais assis comme d'habitude derrière le Saint-Père, et la balle, malgré sa force, est tombée entre nous, dans l'auto, à mes pieds. L'autre blessait le coude droit, brûlait la peau et allait blesser d'autres personnes. Qu'ai-je pensé? Personne ne croyait qu'une telle chose fût possible, et, bouleversé, je n'ai pas compris tout de suite.

Le bruit avait été assourdissant. Tous les pigeons se sont envolés. Quelqu'un avait tiré. Mais qui ? Et j'ai vu que le Saint-Père était touché. Il vacillait mais on ne voyait sur lui ni sang ni blessure. Alors j'ai demandé: "Où?" Il m'a répondu: "Au ventre." J'ai encore demandé: "Est-ce douloureux?" Il a répondu: "Oui". Le Saint-Père était à demi assis, penché sur moi dans l'auto, et c'est ainsi que nous avons rejoint une ambulance. Le Saint-Père ne nous regardait pas. Les yeux fermés, il souffrait beaucoup et répétait de courtes prières. Si je me souviens bien, c'était surtout: "Marie, ma mère! Marie, ma mère!"

Le Dr Buzzonetti, un infirmier, frère Camille, étaient avec moi dans l'ambulance. Elle roulait très vite, sans aucun accompagnement de police. Sa sirène s'était détraquée après quelques centaines de mètres. Le trajet qui en temps ordinaire demande au moins une demi-heure a pris huit minutes, et dans la circulation romaine ! Plus tard, le Saint-Père m'a dit qu'il état resté conscient jusqu'à l'hôpital, que là seulement, il avait perdu connaissance, et qu'il avait été tout le temps convaincu que ses blessures n'étaient pas mortelles.

D'après le témoignage de Mgr Stanislas Dziwisz,
rapporté par André Frossard "N'ayez pas peur. Dialogue avec Jean-Paul II"
(Robert Laffont, Paris, 1982) - p.333 à 345.

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen




13/05/2009
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