mercredi 10 février 2010
Des faits aussi miraculeux que ceux de l'Évangile
Lorsque je suis allée à Lourdes pour la première fois, j'avais douze
ans, et la vue de certains malades me fut très pénible. Je
m'interrogeais sur l'utilité de faire voyager des personnes qui,
logiquement, auraient étés beaucoup plus à l'aise dans leur lit.
Mon père, comme médecin, se rendait chaque jour au bureau des
constatations médicales. Le troisième jour il en revint très troublé. À
ce même bureau, il avait trouvé un homme attablé devant une tranche de
jambon et une tartine. Tous l'observaient avec admiration : cet homme
qui, le matin même, ne pouvait ni marcher, ni manger normalement était
venu à pied après avoir, quelques instants auparavant, quitté sa petite
voiture de malade. Les certificats médicaux notant l'affection dont il
était atteint, le déclaraient incurable.
L'Église, très prudente, reconnut seulement plus tard
l'authenticité du miracle. « Cet homme, me disais-je, a eu raison de
quitter sa chambre pour venir implorer Notre-Dame de Lourdes. »
Pourtant, ensuite, je fus témoin de faits que j'estime tout
aussi surnaturels ; revenant de Lourdes par le train, je vis embarquer
successivement des malades pour la plupart gravement atteints. Remplie
de pitié, je les supposais désespérés de n'avoir pas été guéris.
Beaucoup d'entre eux, au contraire, avaient le sourire aux lèvres. Ils
paraissaient heureux, apaisés et quelques-uns d'entre eux plaisantaient
avec humour.
Et sérieusement, une grande infirme confiait à son brancardier
: « Ce voyage m'a fait tellement de bien que je reviendrai l'année
prochaine... Peut-être vous reverrai-je. »
Germaine Acremant.
Recueilli par Jean Barbier dans
Pour vous, qu'est-ce que Lourdes ?
(Dessain et Tolra, 1976).
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.