mercredi 10 décembre 2008
Je suis la Mère de Ipalnemohuani (II)
Juan Diego se précipita chez l'évêque comme la Vierge le lui avait
demandé, mais ce dernier ne le crut pas. Il retourna alors à la colline
où la Dame du Ciel l'attendait et il la supplia de trouver quelqu'un
d'autre pour porter sa parole, « quelqu'un de plus noble, plus connu,
estimé, respecté, afin que lui soit cru ».
Mais elle lui répondit :
« Ecoute, le plus humble de mes fils, sache-le bien et sois
sûr en ton coeur que je ne manque pas de serviteurs, de messagers à qui
je puisse offrir la charge de porter ma pensée, ma parole, afin que
s'accomplisse ma volonté. Mais il est nécessaire, oui vraiment, que ce
soit toi qui ailles et qui parles, et que grâce à ton aide se réalisent
mon désir, ma volonté, par ton intercession. Aussi je t'en prie, ô toi
le plus humble de mes fils, et grandement j'insiste pour que demain tu
ailles chez l'évêque une autre fois. Et en mon nom, fais-lui savoir,
fais-lui entendre ma volonté et mon désir et que se réalise et soit
bâti mon Temple. Et dis-lui à nouveau que celle qui t'envoie, c'est
moi, la Mère de Téotl Dieu, la Toute Vierge à jamais, Sancta Maria ».
Le dimanche 10 décembre, après la messe, Juan Diego se rendit
à nouveau chez l'évêque et parvint à le voir. L'évêque étonné par son
insistance lui posa de nombreuses questions, puis il dit que sa parole
et son message ne suffisaient pas et qu'il était nécessaire d'avoir
quelque autre signe pour que l'on croie qu'il était envoyé par la Dame
du Ciel. Juan Diego rapporta à la Dame du Ciel la réponse de l'évêque,
et elle lui répondit :
« C'est bien ! toi le plus humble de mes fils, bien-aimé, tu
reviendras ici demain pour porter à l'évêque le signe demandé. Ainsi il
te croira et ne doutera plus ni te soupçonnera. Sache-le et sois sûr en
ton coeur, ô toi le plus humble de mes fils, que je te revaudrai ton
travail et ta peine, ce que tu fais pour moi. Eh bien ! Va maintenant,
je t'attendrais ici demain ».
D'après la traduction de Jean-Pierre Rousselle
« La Dame du Ciel », Edition Téqui 2004.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.