Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 02 juillet 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 13e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Bx Pierre de Luxembourg, cardinal (+ 1387),   Sts Processus et Martinien, martyrs (Ier siècle)

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Saint Jean Chrysostome : La libération des captifs


Livre d'Amos 5,14-15.21-24.

Cherchez le bien et non le mal, afin de vivre. Ainsi le Seigneur, Dieu de l'univers, sera avec vous, comme vous l'affirmez. Détestez le mal, aimez le bien, faites régner le droit dans vos litiges ; peut-être alors le Seigneur, Dieu de l'univers, aura-t-il pitié de ce qui reste d'Israël. Je déteste, je méprise vos fêtes, je n'ai aucun goût pour vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, je ne les accueille pas ; vos sacrifices de bêtes grasses, je ne les regarde même pas. Éloignez de moi le tapage de vos cantiques ; que je n'entende pas la musique de vos harpes. Mais que le droit jaillisse comme une source ; la justice, comme un torrent qui ne tarit jamais !


Psaume 50,7.8-9.10-11.12-13.16-17.

« Écoute, mon peuple, je parle ; Israël, je te prends à témoin. Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ; tes holocaustes sont toujours devant moi.
Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine, pas un bélier de tes enclos.
« Tout le gibier des forêts m'appartient et le bétail des hauts pâturages.
Je connais tous les oiseaux des montagnes ; les bêtes des champs sont à moi.
« Si j'ai faim, irai-je te le dire ? Le monde et sa richesse m'appartiennent.
Vais-je manger la chair des taureaux et boire le sang des béliers ?
Mais à l'impie, Dieu déclare : « Qu'as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches et rejettes loin de toi mes paroles ?


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,28-34.

Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? » Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. » Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés. Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région .


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur le mot cimetière et sur la croix

La libération des captifs


      En ce jour Jésus Christ est entré en conquérant dans les abîmes des enfers. En ce jour « il a brisé les portes d'airain, il a rompu les verrous de fer », comme le dit Isaïe (45,2). Remarquez ces expressions. Il ne dit pas qu'il « a ouvert » les portes d'airain, ni qu'il les a enlevées, mais qu'il les « a brisées », pour faire comprendre qu'il n'y a plus de prison, pour dire que Jésus a anéanti ce séjour des captifs. Une prison où il n'y a plus ni portes ni verrous ne peut plus retenir de prisonniers. Ces portes que le Christ a brisées, qui pourrait les rétablir ? Ces verrous qu'il a rompus, quel homme pourrait les remettre ?

      Quand les princes de la terre relâchent des détenus en envoyant des lettres de grâce, ils laissent subsister les portes et les gardes de la prison, pour montrer à ceux qui sortent qu'ils peuvent y rentrer encore, eux ou d'autres. Le Christ n'agit pas de la sorte. En brisant les portes d'airain, il témoigne qu'il n'y a plus de captivité, plus de mort.

     Pourquoi des portes « d'airain » ? Parce que la mort était impitoyable, inflexible, dure comme le diamant. Jamais pendant tous les siècles avant Jésus Christ, jamais aucun de ses captifs n'avait pu lui échapper, jusqu'au jour où le Souverain du ciel est descendu dans l'abîme pour lui arracher ses victimes.




07/07/2008
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