mercredi 01 septembre 2010
Le ciel n'est pas le pays de la bile !
Il était à peu près 5 heures du soir. J'étais en retard.
L'église était très sale ; elle avait grandement besoin d'être balayée.
Je venais d'apercevoir de vieux journaux traînant par terre, et je
m'étais mis à les ramasser. C'étaient des gamins qui les avaient
laissés là, et je me disais : « Ils sont insupportables ! » J'étais à
quatre pattes pour ramasser ces papiers.
La Très Sainte Vierge était là, au milieu des saints, et moi dans cette
belle position. Elle dit aux saints qui l'environnaient : « Tenez !
Regardez-le, le voilà, c'est lui ». J'ai piqué un fard. Je ne savais où
me mettre ; j'aurais voulu rentrer sous terre. J'ai enlevé ma barrette
; mais, pour le tablier (gesticulant), je tirais sur les cordons, et
plus je tirais, plus je serrais.
Il y a une espèce d'attraction quand Elle est là. Je sentais bien que
c'était pitoyable. « Tenez, le voilà tout rouge ! » a-t-Elle dit aux
saints en voyant que je me démenais. Je me suis dit, mais plus tard : «
Le ciel n'est pas le pays de la bile ! » Elle saisit toutes les
nuances. Elle a voulu me montrer qu'Elle n'était pas blessée de me voir
avec un chiffon épouvantable.
Comte Paul Biver
Apôtre et mystique - Le Père Lamy
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.