mardi 27 juillet 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mardi de la 17e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St
Célestin Ier, pape († 432), St
Pantaléon, martyr († c. 303)
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Bienheureuse Teresa de
Calcutta :
« Le
bon grain, ce sont les fils du Royaume »
Livre de Jérémie
14,17-22.
Le Seigneur me parla ainsi : Tu leur adresseras cette parole : " Mes yeux
fondent en larmes, sans trêve, nuit et jour, car un grand désastre frappe la
vierge, fille de mon peuple; sa blessure est incurable.
Si je sors dans la campagne, voici des hommes percés par l'épée ; si je
rentre dans la ville, voici des hommes tourmentés par la faim. Même le
prophète et le prêtre parcourent le pays sans rien comprendre. »
Seigneur, as-tu donc rejeté Juda pour toujours ? Es-tu vraiment dégoûté
de Sion ? Pourquoi nous as-tu frappés sans guérison possible ? Nous
attendions la paix, mais jamais rien de bon ! le temps de la guérison,
mais voici la détresse !
Nous reconnaissons, Seigneur, notre impiété, la perversité de nos pères : oui,
nous avons péché contre toi.
Pour l'honneur de ton Nom, cesse de nous rejeter. Ne profane pas le trône de
ta Gloire. Souviens-toi, ne romps pas ton Alliance avec nous.
Parmi les idoles des païens, y en a-t-il qui fassent pleuvoir ? Est-ce le
ciel qui nous accordera la pluie ? N'est-ce pas toi, Seigneur ? O
notre Dieu, nous espérons en toi, car c'est toi qui as fait toutes ces choses.
Psaume
79,8.9.11.13.
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres : que nous vienne
bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous,
efface nos fautes, pour la cause de ton nom !
Que monte en ta présence la plainte du captif ! Ton bras est fort :
épargne ceux qui doivent mourir.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis, sans fin nous pourrons te
rendre grâce et d'âge en âge proclamer ta louange.
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.
Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui
dirent : " Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ."
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de
l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du
Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du
monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la
fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous
ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des
grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs
Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon, Mame 1995, p. 69)
Il n'y a pas deux mondes, le monde physique et le monde spirituel ; il
n'y en a qu'un : le Royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Mt
6,10).
Beaucoup d'entre nous disent en priant : « Notre Père qui es aux
cieux ». Ils pensent que Dieu est là-haut, ce qui enracine l'idée d'une
séparation entre les deux mondes. Beaucoup d'Occidentaux aiment distinguer la
matière de l'esprit. Mais toute vérité est une et la réalité aussi. Dès que
nous admettons l'incarnation de Dieu, qui pour les chrétiens se réalise dans
la personne de Jésus Christ, nous commençons à prendre les choses au
sérieux.