mardi 27 avril 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le mardi de la 4e
semaine de Pâques
Saint(s) du jour : Sainte
Zita (1218-1278)
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Bienheureuse Teresa de
Calcutta :
«
Mes brebis écoutent ma voix »
Livre des Actes des
Apôtres 11,19-26.
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué la dispersion des
frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche. Ils
annonçaient la Parole exclusivement aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de
Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs pour
leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent
croyants et se convertirent au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé
jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie.
Il les exhortait tous à rester d'un coeur ferme attachés au Seigneur ; c'était
un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable
adhéra au Seigneur.
Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à
Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils
instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la
première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».
Psaume 87(86),1-3.4-5.6-7.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
« Je cite l'Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. » Voyez Tyr,
la Philistie, l'Éthiopie : chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C'est
lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Jean 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était
l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps
vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous
ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres
que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les
arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut
rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs
Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 22 rev.)
Tu jugeras difficile de prier si tu ne sais pas comment faire. Chacun de
nous doit s'aider à prier : en premier lieu, en recourant au silence, car nous
ne pouvons pas nous mettre en présence de Dieu si nous ne pratiquons pas le
silence, intérieur comme extérieur. Faire silence au-dedans de nous n'est pas
facile, mais c'est un effort indispensable. Seulement dans le silence nous
trouverons une nouvelle puissance et la vraie unité. La puissance de Dieu
deviendra la nôtre afin d'accomplir toutes choses comme il se doit ; il en ira
de même pour l'unité de nos pensées avec ses pensées, de l'unité de nos
prières avec ses prières, de l'unité de nos actions avec ses actions, de notre
vie avec sa vie. L'unité est le fruit de la prière, de l'humilité, de
l'amour.
C'est dans le silence du coeur que Dieu parle ; si tu
te places face à Dieu dans le silence et la prière, Dieu te parlera. Et tu
sauras alors que tu n'es rien. Ce n'est que lorsque tu connais ton néant, ta
vacuité, que Dieu peut te remplir de lui-même. Les âmes des grands priants
sont des âmes de grand silence.
Le silence nous fait voir
chaque chose autrement. Nous avons besoin du silence pour toucher les âmes des
autres. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit -- ce
qu'il nous dit, ce qu'il dit à travers nous. Dans un tel silence, il nous
écoutera ; dans un tel silence, il parlera à notre âme, et nous entendrons sa
voix.