Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 22 décembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Férie de l'Avent : semaine avant Noël (22 déc.)


L'Eglise fête : Semaine préparatoire à Noël : 22 décembre
Saint(s) du jour : Ste Françoise-Xavière Cabrini, fondatrice (+ 1917),  Bse Marie Mancini de Pise, veuve et o.p. (+ 1431),  Sts Martyrs de Rome (+ 303)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bède le Vénérable : « Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur »


Premier livre de Samuel 1,24-28.2,1.

Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ; elle avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. Et Anne fit cette prière : « Mon coeur bondit de joie pour le Seigneur, mon front se relève pour mon Dieu ; ma bouche se rit de mes rivaux ; oui, j'exulte en ton salut.


1 Sam. 2,1.4-8.

Et Anne fit cette prière : « Mon coeur bondit de joie pour le Seigneur, mon front se relève pour mon Dieu ; ma bouche se rit de mes rivaux ; oui, j'exulte en ton salut.
L'arc des forts se brise ; mais les chétifs ont la vigueur pour ceinture ;
les repus s'embauchent pour du pain, les affamés n'ont plus à travailler.
Le Seigneur fait mourir et fait vivre, il fait descendre aux enfers et en ramène ;
le Seigneur appauvrit et enrichit, il abaisse, mais aussi il relève.
De la poussière, il retire le faible, et du fumier, il relève le pauvre pour l'asseoir au rang des princes, lui assigner un trône de gloire. »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,46-56.

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Homélies sur l'Evangile, I, 4 ; CCL 122, 25s (trad. bréviaire)

« Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur »


      « Mon âme exalte le Seigneur ; exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. » Le sens premier de ces mots est certainement de confesser les dons que Dieu lui a accordés, à elle, Marie, spécialement ; mais elle rappelle ensuite les bienfaits universels dont Dieu ne cesse jamais d'entourer la race humaine.

      L'âme glorifie le Seigneur quand elle consacre toutes ses puissances intérieures à louer et à servir Dieu ; quand, par sa soumission aux préceptes divins, elle montre qu'elle ne perd jamais de vue sa puissance et sa majesté. L'esprit exulte en Dieu son Sauveur, quand il met toute sa joie à se souvenir de son Créateur dont il espère le salut éternel. Ces mots, sans doute, expriment exactement ce que pensent tous les saints, mais il convenait tout spécialement qu'ils soient prononcés par la bienheureuse Mère de Dieu qui, comblée d'un privilège unique, brûlait d'un amour tout spirituel pour celui qu'elle avait eu la joie de concevoir en sa chair. Elle avait bien sujet, et plus que tous les saints, d'exulter de joie en Jésus –- c'est-à-dire en son Sauveur –- car celui qu'elle reconnaissait pour l'auteur éternel de notre salut, elle savait qu'il allait, dans le temps, prendre naissance de sa propre chair et si véritablement qu'en une seule et même personne serait réellement présent son fils et son Dieu...

      C'est pourquoi c'est un usage excellent et salutaire, dont le parfum embaume la Sainte Eglise, que celui de chanter tous les jours, aux vêpres, le cantique de la Vierge. On peut en attendre que les âmes des fidèles, en faisant si souvent mémoire de l'incarnation du Seigneur, s'enflamment d'une ferveur plus vive, et que le rappel si fréquent des exemples de sa sainte Mère les affermisse dans la vertu. Et c'est bien le moment, aux vêpres, de revenir à ce chant, car notre âme, fatiguée de la journée et sollicitée en sens divers par les pensées du jour, a besoin, quand approche l'heure du repos, de se rassembler pour retrouver l'unité de son attention.






22/12/2009
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