Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 16 septembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Cyprien, évêque et martyr (+ 258),  Ste Edith de Wilton, o.s.b. (+ 984),  St Victor III, pape (+ 1087),   St Corneille, pape et martyr (+ 253)

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Saint Augustin : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31.

Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit. Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul. Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses. Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. Parmi les dons de Dieu,vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.


Psaume 100(99),1-2.3.4.5.

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse, venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits, et nous sommes à lui, nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce, dans sa demeure chanter ses louanges ; rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d'âge en âge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 98

« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »


      Que personne ne doute, s'il est chrétien, que même maintenant des morts ressuscitent. Certes, tout homme a des yeux par lesquels il peut voir des morts ressusciter de la manière qu'est ressuscité le fils de cette veuve dont il vient d'être question dans l'évangile. Mais tous ne peuvent pas voir ressusciter les hommes qui sont morts spirituellement ; pour cela il faut être déjà ressuscité intérieurement. Il est plus grand de ressusciter quelqu'un qui doit vivre pour toujours que de ressusciter quelqu'un qui doit mourir à nouveau.

      La mère de ce jeune homme, cette veuve, a été transportée de joie de voir son fils ressusciter. Notre mère, l'Eglise, se réjouit aussi en voyant tous les jours la résurrection spirituelle de ses enfants. Le fils de la veuve était mort de la mort du corps ; mais ceux-là, de la mort de l'âme. On répandait des larmes sur la mort visible du premier ; mais on ne se souciait pas de la mort invisible des derniers, on ne la voyait même pas. Le seul qui n'y est pas resté indifférent, c'est celui qui connaissaient ces morts ; celui-là seul connaissait ces morts qui pouvait leur rendre la vie. En effet si le Seigneur n'était pas venu pour ressusciter les morts, l'apôtre Paul n'aurait pas dit :  « Lève-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts et le Christ t'illuminera ! » (Ep 5,14)




16/09/2008
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