mardi 04 novembre 2008
Ils viennent là pour unir leurs propres larmes à celles de la Vierge
Selon la tradition, le 4 novembre 1696, les fidèles qui
assistaient à la messe dans la petite église grecque-catholique du
village de Pocs (qui a pris depuis le nom de Mariapocs), virent la
Vierge de l'icône "Odigitria" verser des larmes. Le phénomène se répéta
jusqu'au 8 décembre et fut constaté par une foule innombrable qui
accourait des villages voisins. Le curé recueilli dans un mouchoir de
soie "ces perles précieuse de la miséricorde" et les envoya à l'évêque,
lequel les fit examiner par des témoins ecclésiastique et civil. De
l'examen résultat une approbation unanime.
Le prodige intéressa aussi la famille royale et l'empereur Léopold I
ordonna que l'icône en pleurs de la Vierge fût transféré à Vienne dans
la cathédrale. Dans la capitale, cette icône miraculeuse fut
immédiatement l'objet d'une grande vénération de la part des fidèles
qui l'invoquaient à chaque nécessité et surtout lors de la guerre
contre les turcs, chassés définitivement du territoire austro-hongrois
en 1697.
Pendant ce temps, on plaça à Máriapócs une copie qui elle aussi pleura
en 1715 du 1er au 15 août. Les pèlerins vinrent nombreux et les
autorités pensèrent à construire une église plus ample qui commencée en
1749 fut achevée, pour l'intérieur, en 1946. L'afflux des pèlerins au
cours des deux siècles suivants fut toujours plus croissant, en partie
à cause d'une troisième lacrimation miraculeuse advenue en 1905 durant
plus d'un mois. (...)
Jean-Paul II durant l'angélus du 17 août 1988, déclara que "Máriapócs
est un lieu d'unité, où les fidèles de différentes nations vénèrent
l'amour maternel de Marie qui s'afflige des péché de ses enfants et
intercède pour eux auprès de son divin Fils. On dirait qu'ils viennent
là pour unir leur propres larmes à celles de la Vierge, pour les
purifier et les fondre en une unique offrande jointe à celle salvatrice
de Jésus Rédempteur."
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.