lundi 31 mai 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Fête de la Visitation
de la Vierge Marie
L'Eglise fête : Visitation
de la Vierge Marie - Fête
Saint(s) du jour : Pétronille,
vierge (1er s.)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Bienheureuse Teresa de
Calcutta :
«
Marie se mit en route rapidement »
Livre de Sophonie
3,14-18.
Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a écarté tes accusateurs, il a fait rebrousser chemin à ton
ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n'as plus à craindre le
malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes
mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il
aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il
dansera pour toi avec des cris de joie,
comme aux jours de fête. » J'ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne
subisses plus l'humiliation.
Is
12,2-3.4.5-6.
Voici le Dieu de mon salut : j'ai confiance ; plus de crainte pour moi ! Car
le Seigneur est ma force et mon chant, je lui dois le salut.
Ivres de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut.
Rendez grâce au Seigneur, criez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts
faits ! Rappelez que sublime est son nom ;
jouez pour le Seigneur ! Car il a fait la merveille connue de toute la terre.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi,
le Saint d'Israël !
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la
montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en
elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le
fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli
d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites
de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront
bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.
»
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez
elle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs
Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 132)
Dès que Marie a été visitée par l'ange, elle s'est rendue en hâte chez
sa cousine Élisabeth qui elle-même attendait un enfant. Et l'enfant à naître,
Jean Baptiste, a tressailli de joie dans le sein d'Élisabeth. Quelle merveille
! Dieu tout-puissant choisit un enfant à naître pour annoncer la venue de son
Fils !
Marie, par le mystère de l'Annonciation et de la Visitation, représente
le modèle même de la vie que nous devrions mener. D'abord, elle a accueilli
Jésus dans son existence ; ensuite, ce qu'elle avait reçu, elle l'a partagé.
Chaque fois que nous recevons la Sainte Communion, Jésus le Verbe devient
chair dans notre vie - don de Dieu, tout à la fois beau, gracieux, singulier.
Telle a été donc la première Eucharistie : l'offertoire par Marie de son Fils
en elle, elle en qui il avait établi le premier autel. Marie, la seule qui
pouvait affirmer d'une confiance absolue : « Ceci est mon corps », à partir de
ce premier moment a offert son propre corps, sa force, tout son être, à la
formation du Corps du Christ.
Notre mère l'Église a élevé les femmes à un grand honneur devant la face
de Dieu en proclamant Marie Mère de l'Église.