Syracuse : le mystérieux langage de ses pleurs (III)
Dés le 12 décembre, un peu plus de trois mois après l'évènement,
l'épiscopat sicilien réuni autour du cardinal Ruffini pouvait donner
son jugement dans un communiqué officiel. Le cardinal exposa cette
décision dans un radiomessage :
"On a vu la Madonne pleurer durant 4 jours, les 29, 30, 31
août et 1er septembre ; et elle a pleuré avec une telle abondance que
ces larmes ont imprégné de nombreux flocons d'ouate et qu'ils ont pu
faire l'objet d'expertise scientifiques.
Les évêques de Sicile, dans leur réunion à Bagheria, après avoir
attentivement examiné les nombreuses dépositions sous serment de
témoins au-dessus de tout soupçon et pris acte des résultats positifs
des analyses chimiques diligentes auxquelles ont été soumises les
larmes prélevées sur la sainte image, ont émis à l'unanimité le
jugement qu'on ne peut mettre en doute la réalité des faits.
Ils ont, en conséquence, exprimé le voeu qu'une si
miséricordieuse manifestation de notre sainte Mère du Ciel provoque
toute la population à une salutaire pénitence et à une dévotion plus
vive au Coeur Immaculé de Mari, souhaitant que soit construit sans
tarder un sanctuaire qui perpétuera le souvenir du prodige;"
D'après
Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la vérité sur Fatima, 1986
Dr Ottavio Musumeci, A Syracuse la Madonne a pleuré, Salvator, 1956
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
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